ESPACE CULTURE
À LA UNE
L’année Napléon à Paris: toutes les expositions à voir en 2021.
Napoléon Bonaparte, premier empereur de France. À l’occasion du bicentenaire de sa mort, de nombreux musées ont préparé des expositions pour mieux connaître et comprendre ce personnage remarquable de l’Histoire du pays. Personnage controversé, mais à l’impact indéniable dans l’Histoire de France. Pour cet événement, les musées ont redoublé d’inventivité: de nombreuses expositions nous attendent. Conquêtes militaires, amours, politique, vie culturelle, vie privée, voyages, châteaux… Découvrez tout ce qui a fait la vie de Napoléon Bonaparte, et tout ce qui a formé le destin de ce personnage si atypique.
Napoléon, l’exposition événement à la Grande Halle de la Villette.
La Villette nous entraîne à la rencontre du premier empereur français, avec une exposition événement organisée à l’occasion du bicentenaire de sa mort. Découvrez l’incroyable destinée de Napoléon, du 28 mai au 19 septembre 2021.
Napoléon? Encore! L’exposition contemporaine au Musée de l’Armée.
Pour la première fois, le Musée de l’Armée accueille une exposition d’art contemporain dans ses murs. Ce parcours intitulé Napoléon? Encore! De Marina Abramović à Yan Pei-Ming est à voir du 19 mai 2021 au 13 février 2022.
Napoléon n’est plus, l’exposition sur la mort de l’empereur au Musée de l’Armée.
A l’occasion de sa saison dédiée à Napoléon Ier, et pour célébrer le bicentenaire de la mort de l’Empereur, le musée de l’Armée nous invite à découvrir l’exposition Napoléon n’est plus, du 19 mai au 31 octobre 2021.
Une saison Napoléon aux Invalides.
Le Musée de l’Armée prépare sa saison dédiée à Napoléon, du 31 mars 2021 au 30 janvier 2022. Expositions, conférences, visites guidées, concerts…
Un palais pour l’Empereur, Napoléon 1er à Fontainebleau.
Le château de Fontainebleau nous invite à découvrir son domaine, tel que Napoléon l’a aménagé en son temps, grâce à l’exposition Un palais pour l’Empereur, Napoléon Ier à Fontainebleau. A voir du 14 septembre 2021 au 4 janvier 2022.
Martin Guillaume Biennais, l’histoire de l’orfèvre de Napoléon 1er à la Propriété Caillebotte.
Son destin incroyable est lié à l’un des personnages les plus important de l’Histoire de France, Napoléon Ier. A l’occasion du bicentenaire de la mort de l’Empereur, la Propriété Caillebotte organise une exposition autour de Martin Guillaume Biennais, orfèvre de Napoléon 1er. A découvrir du 29 mai au 3 octobre 2021.
Paris en route pour la “Ville du quart d’heure”.
Changement climatique, développement durable et réduction des émissions de CO2 font partie des questions urgentes de notre époque. Cependant, les sujets écologiques ne remettent pas à eux seuls en cause la croissance des grandes villes. La pandémie actuelle contribue à montrer l’importance du besoin de concevoir autrement le milieu urbain. La maire de Paris, Anne Hidalgo, se lance ce défi et envisage le Paris de demain comme une «ville du quart d’heure». Quel habitant d’une grande ville ne rêve pas d’avoir accès, en un quart d’heure, à tout ce dont l’individu moderne a besoin pour vivre? Son lieu de travail, ses activités de loisirs, les espaces verts, les possibilités de faire des courses, les écoles et les jardins d’enfants, les restaurants, les associations et les lieux où vibre la vie culturelle. Qui n’aspire pas à une ville parfaite offrant dans une large mesure, en l’absence de voitures, tranquillité et détente mais aussi dynamisme et, surtout, proximité sociale? C’est précisément ce que promet la Ville du quart d’heure. De nombreuses villes dans le monde expérimentent déjà ce concept de ville intelligente. C’est maintenant au tour de Paris.
La Compagnie des guides de Chamonix fête ses 200 ans: 1821 – 2021.
200 ans d’histoires et d’aventures partagées. Des valeurs fortes de solidarité, de partage et d’esprit de cordée. Des métiers à l’origine de l’alpinisme. Des hommes et des femmes à la pointe du savoir et des exploits.
Tout commence en 1821, suite à un accident au mont Blanc où trois guides perdent la vie. Un fonds de solidarité est mis en place afin d’aider les familles endeuillées et un principe de répartition équitable du travail est établi: la caisse de secours et le tour de rôle sont nés et, avec cela, la Compagnie des guides de Chamonix. La période qui suit voit grandir un véritable engouement de la bourgeoisie pour la haute montagne: c’est l’âge d’or de l’alpinisme. La compagnie joue pleinement son rôle et ces années seront pour l’organisation les plus prolifiques: en réalisant des premières ascensions tout en menant des clients au bout de leur corde, les guides réalisent des doubles exploits. Aujourd’hui, l’organisation compte plus de 200 actifs. Depuis sa création, la Compagnie des guides de Chamonix a toujours été précurseur. Ses membres ont participé activement à écrire l’histoire des sports de montagne en faisant preuve d’engagement, d’imagination et d’innovation. Au fil du temps, elle s’est transformée pour répondre aux enjeux de chaque époque avec comme vocation constante de toujours faire vivre à ses clients une aventure humaine et sportive dans un «monde au-dessus du monde».
Si les techniques, le matériel et l’ouverture d’esprit ont évolué avec le temps, le lien unique entre les guides, porteurs de messages cruciaux et de valeurs puissantes, et leurs clients demeure intact.
Pour marquer cet anniversaire, celle dont l’histoire est intimement liée à celle de l’alpinisme, va organiser plusieurs événements. Parmi eux, la réalisation de la plus grande cordée en haute montagne du monde entre France et Italie, le 30 mai prochain. Ce projet de la plus vieille des compagnies de guides de la planète, qui donnera le coup d’envoi des différentes actions programmées pendant un an, consiste à rallier l’Aiguille du Midi (3842m) à la Pointe Helbroner (3642 m) par des cordées rassemblant 30 guides et 170 invités. Départ des cordées italiennes du Skyway d’Helbroner et de l’Aiguille du Midi pour les françaises, avec jonction au milieu de la Vallée Blanche. Un beau défi pour mettre en avant les valeurs qui animent les montagnards: la solidarité, le partage, l’engagement, la transmission, le dépassement de soi, le courage ou encore la liberté.
Le Numéro 5, mythique parfum Chanel, fête ses 100 ans: une formule, secrète depuis un siècle, qui ne cesse de fasciner.
Marion Cotillard prête son visage à un mythe: le Numéro 5, parfum le plus porté à travers le monde, fête ses 100 ans. « Sur un parfum si mystérieux, on ne s’imagine pas tous les éléments du mystère », raconte l’actrice. En 1921, Chanel règne sur la mode parisienne, et a l’idée d’un parfum révolutionnaire. La mode est aux soliflores: des fragrances avec une seule fleur. Mais Chanel demande à Ernest Beaux, un parfumeur de Grasse (Alpes-Maritimes), de lui créer un bouquet de 80 senteurs. « On est sur une odeur indéfinissable, mais comme le dit elle-même Coco Chanel, ‘un parfum de femme à l’odeur de femme’, ce qui est pour l’époque une audace de langage inimaginable », explique Élisabeth de Feydeau, historienne du parfum. Autre idée de génie: la forme du flacon minimaliste, rappelant une fiole de laboratoire, et le bouchon, symbole du luxe. Enfin pour le nom, c’est le cinquième essai d’Ernest Beaux qui aura grâce aux yeux de Coco Chanel. Il s’avère également que le cinq est son chiffre porte-bonheur. Le Numéro 5 de Chanel est né.
Mort de l’historien Marc Ferro.
L’historien Marc Ferro est mort à l’âge de 96 ans le 21 avril. Il était né en 1924 à Paris. Cet ancien résistant a notamment dirigé un groupe de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et enseigné à Polytechnique. Il a aussi codirigé la revue des Annales. « Il aura été jusqu’au bout habité par sa passion pour l’Histoire et l’évolution du monde », a déclaré sa famille. Cet universitaire avait fait de la Russie et de l’URSS sont sujet de prédilection. Il s’intéressait par ailleurs aux guerres du XXe siècle, à la colonisation et à l’histoire du cinéma.
Il a présenté l’émission à succès Histoire parallèle pendant douze ans, sur la Sept, puis sur Arte. Ce programme où il vulgarisait l’Histoire l’a fait connaître du grand public. Auteur prolifique et historien reconnu à l’international, Marc Ferro avait publié en 2020 L’entrée dans la vie, son 65e et dernier ouvrage. Celui-ci porte sur le destin de grandes personnalités.
LIVRES
Bernard-Henri LÉVY, Sur la route des hommes sans nom, Grasset.
Au début de l’année dernière, janvier 2020, Paris-Match, associé à d’autres grands journaux étrangers (comme la Repubblica), a commandé à Bernard-Henri Lévy une série de 8 reportages dans la tradition de Joseph Kessel, Graham Greene, Ernest Hemingway ou Romain Gary. Ce livre rassemble ces reportages qui conduisent le lecteur dans le Nigeria de Boko-Haram, aux Kurdistan d’Irak et de Syrie, sur la ligne de front où s’affrontent Russes et Ukrainiens, dans la Somalie livrée à l’illégalisme et aux bandes islamistes, au cœur du Bangladesh martyr, dans les camps de la misère de Lesbos, dans l’Afghanistan en train de retomber sous la coupe des Talibans et, encore, en Libye. Mais le livre s’ouvre sur un autre texte, de longueur équivalente, intitulé « Ce que je crois » et où il explique ce qui conduit un philosophe à aller, au bout du monde, témoigner pour des guerres oubliées ou ignorées ; ce qui, des rêves internationalistes de ses aînés, lui semble encore valable et digne d’être prolongé; et comment le goût de l’aventure, dans la tradition – pêle-mêle – de Cendrars, Byron à Missolonghi ou, bien sûr, Malraux, l’anime depuis sa jeunesse.
Qu’est-ce que le genre humain ? Son unité est-elle menacée par la montée des souverainismes et des égoïsmes? Qu’en est-il de l’idéal de fraternité? Pourquoi aller si loin pour illustrer cet idéal quand il y a de la misère au coin de votre rue? La guerre est-elle aimable? Pourquoi Don Quichotte est-il ridicule? Que dit Achille? Hector? Qu’est-ce que la grandeur? L’héroïsme? Et pourquoi prend-on, quand on est un écrivain nanti, le risque de mort? Telles sont quelques-unes des autres questions que pose ce nouvel essai.
Alexandre DUMAS, Il Conte di Mazara. Una storia siciliana (Le Comte de Mazzara), il Palindromo Editore.
Alexandre Dumas ambientò un romanzo nella Palermo appena annessa all’Italia. Il Conte di Mazara racconta di una città labirintica, da riscoprire oggi grazie a una mappa molto speciale.
Sullo sfondo di una Sicilia appena annessa al Regno d’Italia a seguito della missione garibaldina, il romanzo ripercorre le rocambolesche circostanze che hanno condotto il visconte Alphonse de Quinzac a Palermo: il suo incontro con il conte di Mazara – gentiluomo buono e generoso -, l’amicizia che nasce tra i due e le avventure affrontate insieme. Ogni episodio rievocato, sarà presto chiaro al lettore, è condizionato dalla superstizione del popolo palermitano che attribuisce al conte lo status infamante di jettatore: sventure e disgrazie si susseguono e sembrano confermare le maldicenze della gente. E dalle sciagure del conte trarrà giovamento, suo malgrado, il visconte francese. Pubblicato a puntate sul giornale « Le Mousquetaire » nel 1866, Il conte di Mazara è uscito in volume in Francia nel 2019 ed è qui proposto per la prima volta ai lettori italiani. In apertura una nota critica di Salvatore Ferlita; chiude il libro la mappa In carrozza per Palermo con Dumas: il lungo percorso in carrozza descritto da Dumas, un invito a battere i luoghi palermitani scoperti dallo scrittore (alcuni ormai scomparsi).
Ernesto FERRERO, Napoleone in venti parole, Einaudi.
Un saggio che si legge come un romanzo e illumina in modo originale il Napoleone meno noto e più significativo: il «poeta dell’azione», lo statista e manager che a duecento anni di distanza ha ancora molto da insegnare.
« »Sento l’infinito, in me ». Così N. nella gabbia di Sant’Elena, quasi a giustificare l’enormità delle sue ambizioni, la grandezza che perfino la rovinosa caduta finisce per evidenziare e lo stesso martirio, opportunamente raccontato ed enfatizzato, rende ancora più visibile. Si è autodefinito « l’uomo più grande che sia mai esistito », e può rivendicare con orgoglio le proprie modeste origini per misurare la strada percorsa e l’unicità che lo distingue dai milioni di uomini di cui non rimane traccia.»
Il mito di Napoleone, «l’uomo che suonava la musica dell’avvenire», continua a coinvolgere e intrigare sempre nuove generazioni. Di che cosa è fatta la sua eccezionalità? Come si è sviluppata e che cosa ha prodotto? Dopo N. (Premio Strega 2000), che racconta i dieci mesi dell’Elba, Ernesto Ferrero ha continuato a indagarne gli aspetti che possono rivelarlo meglio e che ci toccano più da vicino: le inesauribili capacità organizzative, le tecniche di comunicazione, la progettualità visionaria, l’introduzione della meritocrazia, il culto del budget, le politiche economiche e culturali, l’attenzione per l’arte e per il libro, la rifondazione della macchina dello Stato, a partire dal Codice civile. Con una narrazione incalzante e in un fitto intreccio di storie e personaggi, il libro condensa in venti temi-chiave le ragioni di un’ascesa e di una caduta fuori misura (dalla prima campagna d’Italia all’Egitto, dalla Russia a Waterloo, all’esilio sull’isola di Sant’Elena) e i retroscena di un «sistema operativo» che fa di Napoleone il fondatore della modernità.
Ernesto Ferrero, torinese, ha lavorato a lungo in editoria e ha diretto il Salone del Libro di Torino dal 1998 al 2016. Traduttore di Flaubert, Céline e Perec, è presidente onorario del Centro studi Primo Levi di Torino.
Paola BIANCHI E Andrea MERLOTTI, Andare per l’Italia di Napoleone, il Mulino.
Dopo di lui la penisola non fu più la stessa.
L’itinerario ripercorre le tappe dell’Italia napoleonica lasciando in sottofondo i campi di battaglia e restituendo, piuttosto, la fitta rete dei luoghi della memoria: monumenti, edifici, ma anche tracce di civiltà materiale. Accanto all’Italia di Napoleone vi fu, però, anche un’Italia dei Bonaparte (i Napoleonidi, come furono chiamati), che popolarono l’Italia della Restaurazione assai più della Francia. Molte città furono luogo d’azione dei fratelli di Napoleone e dei loro figli, così come delle sorelle Elisa, Carolina e Paolina. Non solo Roma e Firenze, ma anche Trieste, Bologna, Macerata, Viareggio, Senigallia e altre città ancora videro nascere e morire ville e palazzi dei Bonaparte. Una presenza giunta sino agli anni Venti del Novecento e che rese l’Italia – dopo la Francia – il paese più napoleonico d’Europa.
Paola Bianchi è professoressa di Storia moderna nell’Università della Valle d’Aosta. Andrea Merlotti è dirigente del Centro studi del Consorzio delle residenze reali sabaude e fa parte del comitato scientifico del Centre de Recherche du Château de Versailles.
Matteo PALUMBO, “Ei fu”. Vita letteraria di Napoleone da Foscolo a Gadda, Salerno editore.
Napoleone diventa subito in Italia un tema letterario. Tra la fine del Settecento e all’inizio dell’Ottocento i versi dei poeti dipingono la sua grandezza. Il Generale è ritratto come un giovane eroe o un traditore. È un simbolo della fede per Manzoni o un modello di successo borghese per Svevo. Si trasforma in apparizione onirica nel bosco del Barone rampante di Calvino. Compare in una celebre battuta di Miseria e Nobiltà. Viene usato da Gadda per contrapporre le falsificazione della poesia agli orridi veri della vita. Questo libro racconta il mito di Napoleone e le sue metamorfosi secondo la storia del nostro immaginario.
Matteo Palumbo è professore ordinario di Letteratura italiana a Napoli. Ha anche lavorato all’estero, e in particolare in Francia, in Belgio, in Canada, contribuendo in maniera brillante a esportare idee e metodi della ricerca letteraria italiana.
François GARDE, Il resto non conta (Roi par effraction), Corbaccio Editore.
Il vincitore del Goncourt François Garde ripercorre la vita avventurosa del cognato di Napoleone, Joachim Murat, che tentò di unificare l’Italia.
«Con François Garde è stato proprio come trovarmi a fianco di Gioacchino Murat. E così ho scoperto – e amato – un uomo affascinante, contradditorio, audace, romantico e soprattutto libero, incredibilmente libero.» Stefania Auci, autrice de I leoni di Sicilia
«Di fronte a un personaggio complesso come Murat, Garde ne esplicita le contraddizioni: poca strategia e troppa audacia» – Daria Galateria, Robinson
«Un ritratto fiero e umanamente alto cui è difficile rimanere indifferenti.» Il Sole 24 Ore
«Voi, re di Napoli? il titolo di cui vi fregiate non esiste. Il diritto di conquista è riservato ai principi. Un avventuriero come voi non può impadronirsene. Voi, signore, non siete niente.» Nel 1815 Murat tenta di riconquistare il trono di Napoli che ha perso dopo sei anni di regno. L’ascesa irresistibile di questo figlio di un locandiere del Quercy, diventato generale della Rivoluzione e in seguito maresciallo dell’Impero, non ha conosciuto fino a questo momento alcun limite se non la volontà di Napoleone. Ma il destino di colui che Carolina Bonaparte, sorella dell’imperatore, aveva scelto di sposare, si interrompe brutalmente. Catturato, gettato in prigione, viene fucilato il 13 ottobre 1815. Dalla cella in cui trascorre l’ultima settimana di vita, nel castello che oggi si chiama Castello Murat a Pizzo Calabro, François Garde ricostruisce con una serie di flash back l’ascesa irresistibile e la vita avventurosa di un uomo che ha legato a filo doppio le sue sorti a quelle di Napoleone, e racconta al contempo un periodo decisivo per la storia italiana.
Oggi all’Eliseo di Parigi, segnala Garde, il Consiglio dei ministri si riunisce il mercoledì nel salone Murat, che in un’immensa tela guida i suoi ussari alla presa di Roma.
François Garde è nato nel 1959 in Provenza e dopo essersi laureato all’ENA, la celebre École national d’administration, ha intrapreso la carriera di magistrato amministrativo nei territori d’oltremare in Martinica e successivamente in Nuova Caledonia. Tornato in Francia, è attualmente vicepresidente del tribunale di Grenoble. Ha scritto numerosi saggi sui territori d’oltremare, prima di dedicarsi con successo alla narrativa. Con Ce qu’il advint du sauvage blanc (Il ritorno del naufrago) ha vinto nel 2012 il Premio Goncourt.
Mathias ENARD, Parlami di battaglie, di re e di elefanti (Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants), Edizioni e/o.
Costantinopoli, 1506. Sempre in bilico tra invenzione e ricostruzione storica, questo romanzo dell’autore di Boussole (premio Goncourt 2015) è il racconto di un sogno: quello dell’incontro – possibile e mancato – fra Michelangelo e la magia dell’Oriente.
13 maggio 1506: Michelangelo sbarca a Costantinopoli, da cinquant’anni capitale dell’impero turco. Ha lasciato Roma, irritato con papa Giulio II che gli preferisce altri artisti, per accettare l’invito del sultano Bayazid il Giusto, che gli offre un compito e una sfida: disegnare un ponte che unisca le rive del Bosforo. Lo stesso progetto era stato affidato vent’anni prima a Leonardo da Vinci, e Michelangelo trova irresistibile la prospettiva di riuscire là dove il rivale ha fallito. Il fascino della città d’oro e di spezie lo avvolge e lo ammalia fin da subito: e tra paggi, schiavi, soldati, elefanti, scimmie, taverne oscure e freschi cortili si fanno avanti due figure ambigue e incantevoli che avvincono l’artista con il potere della danza, del canto, della poesia.
Mathias Enard è nato nel 1972. Dopo essersi formato in storia dell’arte all’École du Louvre, ha studiato arabo e persiano. Dopo lunghi soggiorni in Medio Oriente, nel 2000 si stabilisce a Barcellona, dove collabora a diverse riviste culturali. All’attività di professore di arabo all’università autonoma di Barcellona affianca quella di traduttore.
Michel BUSSI, Tutto ciò che è sulla terra morirà (Tout ce qui est sur Terre doit périr), Edizioni e/o.
Il nuovo thriller adrenalinico di Michel Bussi.
Una grande ombra scura sprofondata nei ghiacci sulla cima del monte Ararat. I segreti del Libro di Enoch custoditi nei sotterranei del Vaticano. Frammenti dell’arca di Noè venerati come reliquie in un remoto monastero armeno. Il tatuaggio dell’unicorno che contraddistingue i membri di una setta con un nome da angeli ribelli… Sono solo alcuni dei pezzi del gigantesco puzzle che Zak, un avventuroso scienziato, e Cécile, glaciologa erudita ed esuberante, dovranno assemblare per risalire all’origine di tutte le religioni del mondo e salvare così la Terra.
Zak Ikabi, avventuroso giovane scienziato, sta cercando di scoprire cosa c’è davvero dietro la favola biblica di Noè che salva la fauna del mondo imbarcando sulla sua arca una coppia di tutti gli animali esistenti. Tutti meno l’unicorno, a quanto pare… La scontrosa ricercatrice Cécile Serval lo prende per pazzo quando lo vede irrompere nel suo laboratorio con l’assurda pretesa di avere copia del suo rapporto top secret sullo scioglimento dei ghiacci, ma non hanno il tempo di discutere: sulle tracce di Zak e del segreto di Noè c’è anche una spietata banda di miliziani azeri la cui unica regola è non lasciarsi testimoni alle spalle; inutile specificare che il loro percorso è una scia di sangue… Zak e Cécile non hanno altra scelta che fuggire precipitosamente, pur senza smettere di litigare, in una corsa contro il tempo per salvare la Terra dalla più immane delle catastrofi. Ma tra il fischiare delle pallottole e la scoperta di nuovi simboli che guidano i loro passi la divergenza di opinioni di Cécile e Zak si trasformerà in qualcosa che né l’una né l’altro si aspettavano…
Michel Bussi è l’autore francese di gialli attualmente più venduto oltralpe. È nato in Normandia, dove sono ambientati diversi suoi romanzi e dove insegna geografia all’Università di Rouen.
Luc LANG, La tentazione (La tentation), Edizioni Clichy.
Il romanzo vincitore del Prix Médicis 2019
«Una gelida, feroce, “storia della violenza” in cui la neve, gli alberi, la montagna, il sudore e il sangue diventano specchio ed eco dell’anima più profonda di uomini e animali» Le Monde
«Un romanzo che con un inaudito misto di tenerezza e crudeltà riesce perfettamente a raccontare lo smarrimento della nostra epoca» Le Magazine Littéraire
«Con dialoghi che sembrano una partitura jazz e una trama degna del miglior noir, Luc Lang racconta senza mistificazioni il cinismo assoluto del mondo che ci circonda» Le Parisien
«Pochi autori riescono come Luc Lang a plasmare le parole. Un lessico che ricorda Balzac e Flaubert, un’arte della narrazione aspra e insieme delicata» Télérama
È la storia di un mondo che precipita, un vecchio mondo dove tutto improvvisamente si sgretola e si incendia, e di un nuovo mondo che sorge, dove tutto ciò che si credeva non conta più, dove ogni riferimento salta e dove la realtà ci appare improvvisamente opposta a ogni nostro pensiero. François, chirurgo cinquantenne, celebre, rinomato e all’apice della carriera, ama la caccia. Gli piace la ricerca della preda, gli piace avere il potere di uccidere. È un uomo che ha costruito intorno a sé regole, abitudini e sentimenti che gli corrispondono e ne hanno fatto un vincente. Un giorno, a caccia, si trova di fronte un cervo maestoso, e, colpito da quella seducente magnificenza, ha un momento di esitazione. Spara, ma non lo uccide. Quando si trova di fronte l’animale ferito, invece di finirlo come ci si aspetterebbe da lui, come lui stesso si aspetterebbe da se stesso, decide di caricarlo sul suo pick-up e di salvarlo. Da qui inizia il viaggio del protagonista verso il suo nuovo io. Afferrare la vita, restituirla: un uomo che si sente onnipotente vivrà le più crudeli prove in questo racconto iniziatico che unisce thriller, western, e una folgorante ode alla natura selvaggia. In questo teso e cinico racconto l’autore descrive gli abissi familiari mettendoli di fronte al caos della nostra società occidentale. E insieme narra lo sperdimento di una generazione di genitori che capiscono di non conoscere i propri figli, divenuti spietati predatori: un figlio banchiere che ha l’avidità di una belva e una figlia smarrita come un animale ferito, persa dietro a un truffatore. Tra loro una madre/matrigna italiana, morbosamente attratta dal figlio maschio, in conflitto con la figlia femmina e preda di derive mistiche. Al crepuscolo della vita, François si chiede cosa può ancora trasmettere di sé a un mondo che non gli corrisponde più. Luc Lang, che raggiunge con questo romanzo la definitiva consacrazione, ci regala una sua personalissima «storia della violenza» mettendo al centro un eroe che crede nella purezza e del quale descrive superbamente la caduta e la redenzione.
Jean-Claude ELLENA, Atlante di botanica profumata (Atlas de botanique parfumeé), L’ippocampo Edizioni.
Per un profumiere gli odori hanno mille dolcezze, sono note preziose per costruire quel racconto olfattivo che permea ogni profumo e ne spiega l’evolversi. Lavanda, vetiver, gelsomino, cannella… Immerso in queste essenze familiari come in un ricordo o in un paesaggio, Jean-Claude Ellena ci narra la diversità e la composizione delle fragranze attraverso un viaggio poetico, geografico e botanico. Una sorprendente cartografia dei sentori, collegata alla storia dell’esplorazione del mondo, delle nuove terre e delle loro genti, splendidamente illustrata da Karin Doering-Froger. Ellena parla di ricordi personali e di come si è servito dei vegetali in vari profumi: “Non ho preferenze, uso gli odori come parole per costruire un racconto, il tema del profumo. Non cerco di riprodurre la natura ma aggiungermi a essa per creare una fragranza nuova, come fa un pittore con un paesaggio”.
Naso esclusivo di Hermès per quattordici anni, dal 2018 Jean-Claude Ellena è creatore indipendente di profumi.
Thomas MANN, Resoconto parigino, L’orma editore.
«Rieccola, la dolce aria di Parigi, satura di sole pallido.»
Nel gennaio 1926, dopo un comodo viaggio in vagone letto, Thomas Mann approda a Parigi in compagnia della moglie. Accolto come un vero e proprio «emissario dello spirito tedesco», trascorre nove giorni nella capitale francese, durante i quali incontra grandi personalità, pronuncia discorsi, intesse relazioni. Sfrecciando in taxi da un appuntamento all’altro per una Parigi «scintillante di luci e pubblicità», Mann incrocia personaggi singolari – come la memorabile figura del conte Coudenhove, convinto di poter unificare l’Europa in capo a un paio d’anni –, ma soprattutto si confronta con scrittori, attivisti e intellettuali che stanno cercando di costruire un futuro di pace. Fra un pranzo a base d’ostriche e un ricevimento di gala, Resoconto parigino affianca questioni epocali – quali la riconciliazione tra Francia e Germania e lo scontro tra democrazia e nazionalismi – a pagine di ciarliera e divertita mondanità. Con la sua penna prodigiosa, Mann evoca intere tradizioni culturali e interroga l’ambigua relazione tra letteratura e politica.
Jean-Loup CHARVET, L’eloquenza delle lacrime (L’éloquence des larmes), Medusa Edizioni.
«Le lacrime sono gravi eppur lievi – scrive nella Prefazione, il cardinale Ravasi -, intrecciano tragedia e grazia; anzi, presiedono al dolore e alla gioia perché se «il gemito è l’urlo del silenzio», è altrettanto vero che est quaedam flere voluptas, che c’è piacere nel piangere, come osservava Ovidio nei suoi Tristia (IV, 3, 27). Anzi, come diceva sant’Agostino, «nessuna cosa è talmente unita alla felicità quanto il pianto». Le lacrime, insomma, sono la «calligrafia dell’anima e dell’emozione». Lo sono anche per la stessa esperienza di fede. Il Salmista in un verso di straordinaria efficacia afferma che il Pastore supremo delle nostre anime, Dio, raccoglie nell’otre – che è quasi lo scrigno del nomade – le perle delle lacrime umane, registrandole una per una: «Le mie lacrime nell’otre tuo raccogli: non sono forse scritte nel tuo libro?» (Salmo 56, 9). Per questo il maestro chassidico rabbi Mendel di Kotzk era convinto che «Dio preferisce le lacrime più delle preghiere», mentre il Bellarmino le considerava «il condimento della preghiera». Perché, come si scrive nelle pagine che si aprono davanti a noi, «la lacrima spegne il fuoco del peccato e attizza quello della grazia, è una cera che purifica l’anima incendiando il cielo». Purificato il cuore con il pentimento, «l’occhio vede bene Dio solo attraverso le lacrime» (V. Hugo). Queste e altre (molte altre) sensazioni, emozioni, riflessioni, intuizioni Charvet fa balenare nelle sue poche, dense eppur lievi pagine. La sua attenzione si fissa in particolare sull’amata « sensibilità barocca che ama dipingere i tratti di un viso che oscilla tra riso e pianto, gravità e leggerezza, esteriorità e interiorità ». Soprattutto la musica lo aiuta a esprimere maggiormente la muta eloquenza del pianto. Il sontuoso apparato di citazioni – necessarie in un testo di questo genere – raggiunge il suo apice nell’armonia del linguaggio musicale, forse ancor più nitido di quello, pur decisivo, della visione pittorica».
Philippe DESCOLA, Oltre natura e cultura (Par-delà nature et culture), Raffaello Cortina Editore.
Solo l’Occidente moderno si è impegnato a costruire una contrapposizione fra natura e cultura. L’antropologia perpetua nella definizione stessa del proprio oggetto – la diversità culturale sullo sfondo dell’universalità della natura – una distinzione che i popoli che studia hanno invece evitato. Philippe Descola, uno dei più importanti antropologi contemporanei, propone qui, a partire da tratti comuni che si corrispondono da un continente all’altro, un approccio nuovo ai modi di ripartire le continuità e le discontinuità esistenti fra l’uomo e il suo ambiente: l’animismo, che presta ai non umani l’interiorità degli umani ma li distingue per i loro corpi; il totemismo, che sottolinea la continuità fisica e interiore fra umani e non umani; il naturalismo, che ci associa ai non umani per continuità fisiche ma ci separa in virtù delle nostre capacità culturali; l’analogismo, che postula fra gli elementi del mondo una rete di discontinuità strutturata da relazioni di corrispondenza. Ogni modo di identificazione consente configurazioni particolari che ridistribuiscono gli esistenti in collettivi dalle frontiere differenti rispetto a quelle a cui le scienze umane ci hanno abituato. È a una ricomposizione radicale di queste scienze che il libro invita.
Philippe Descola è stato titolare della cattedra di Antropologia della natura presso il Collège de France dal 2000 al 2019 e direttore del Laboratorio di antropologia sociale (LAS), fondato da Claude Lévi-Strauss, dal 2001 al 2013. Nel 2012 ha ricevuto la medaglia d’oro del CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
Anne SEFRIOUI, Hiroshige. 100 vedute di luoghi celebri di Edo (Hiroshige. Cent vues célèbres d’Edo), L’ippocampo edizioni.
Nel 1855 un terribile terremoto devasta la città di Edo (poi ribattezzata Tokyo): nel decennio successivo Hiroshige (1797-1858) intraprende a disegnare i cento volti della città natale. Se da un lato registra i cambiamenti della città, dall’altro vi proietta i suoi sogni, pervasi di nostalgia. Il famoso paesaggista mostra con grande lirismo i siti più famosi e, talvolta, la loro recente ricostruzione, ma testimonia anche con estrema precisione la vita quotidiana degli abitanti e le loro usanze. Benché il formato dei paesaggi ukiyo-e sia per tradizione orizzontale, in questa raccolta – l’ultima pubblicata mentre era vivo – Hiroshige sceglie audacemente la verticalità, giocando con primi piani e inquadrature originali, con l’arte del grande maestro della stampa qual è. Riprodotta in fac-simile con rilegatura alla giapponese, l’opera è presentata in un elegante cofanetto che include un piccolo catalogo ragionato.
Anne Sefrioui è una scrittrice specializzata in libri d’arte. È stata responsabile nel campo dell’editoria presso Flammarion (1990-2000). È autrice di opere dedicate ai musei (Louvre, Réunion des Musées Nationaux; Museo Magritte, edizioni Hazan; Museo Fabre, Scala) e dei principali monumenti (Royal Saltworks of Arc-et-Senans, Vaux-le-Vicomte, ecc.), ma anche ad altri soggetti della storia dell’arte.
Didier ERIBON, Michel Foucault. Il filosofo del secolo. Una biografia (Michel Foucault. Edition revue et enrichie), Feltrinelli.
Chi era quest’uomo, Michel Focault? Che cos’è un’esistenza filosofica? In che modo un gesto teorico è ancorato all’esperienza vissuta? Esce in Italia in una nuova edizione la biografia definitiva del più grande pensatore del Novecento.
Al momento della sua morte nel 1984, all’età di cinquantotto anni, Michel Foucault si era affermato come una delle menti più brillanti del Ventesimo secolo. Per scrivere la biografia definitiva del grande filosofo, Didier Eribon ha attinto alle interviste che gli aveva fatto personalmente e ai resoconti dei testimoni più vicini a Foucault in tutte le fasi della sua vita: la madre, gli insegnanti di scuola, i compagni di classe, gli amici e nemici nella vita accademica e i celebri compagni di attivismo politico, tra cui Gilles Deleuze e Yves Montand. Eribon ha ripercorso le orme del suo soggetto peripatetico, dalla Francia alla Svezia alla Polonia, dalla Germania alla Tunisia, dal Brasile al Giappone, fino agli Stati Uniti. Il risultato è una narrazione serrata, avvincente e rigorosamente documentata che ci avvicina alla verità sulla vita del pensatore che si sostituì a Sartre nel ruolo dell’intellettuale parigino e cosmopolita. E ci spinge a considerare seriamente l’idea che tutti i suoi libri siano davvero, proprio come Foucault disse alla fine della sua vita, “frammenti di un’autobiografia”. Una grande narrazione di vita e di pensiero, che ricostruisce il dibattito internazionale culturale, politico e intellettuale dal Dopoguerra alla fine del Novecento. È la storia di un uomo e del suo secolo.
Didier Eribon è un filosofo e sociologo francese. È professore alla facoltà di filosofia, scienze umane e sociali di Amiens. Oggi è considerato uno dei più importanti pensatori a livello internazionale.
POUR LES LECTEURS LES PLUS JEUNES
Emmanuelle LEPETIT, Che rabbia! Un libro e 8 carte da gioco per scacciarla via (), illustrazioni di Anne Hemstege, De Agostini Editore.
Il piccolo Maso sta giocando con i suoi amici ma – ahimè – si è fatto tardi ed è ora di andare a casa. Grrr… che rabbia! Stringe i pugni e inizia a sbuffare, il suo cuore fa bum bum e nella sua pancia una pallina infuocata cresce fino a trasformarsi in un enorme drago che sputa fiamme. Come liberarsi di questo ingombrante nemico? La rabbia dei bambini è una delle emozioni più difficili da gestire. Grazie a questo libro, vincerla sarà facile e divertente come un gioco.
Tre emozionanti avventure e otto carte speciali con suggerimenti e consigli per aiutare il nostro piccolo eroe a controllare e scacciare via la rabbia. Età di lettura: da 6 anni
EXPOSITIONS
Les Citoyens. Uno sguardo di Guillermo Kuitca sulla collezione della Fondation Cartier pour l’Art contemporain. Milano. Triennale. Fino al 12 settembre 2021.
È il secondo appuntamento presentato nell’ambito del partenariato tra Triennale di Milano e Fondation Cartier pour l’art contemporain. La mostra presenta una selezione di 120 opere di 28 artisti della collezione dell’istituzione parigina, tra cui David Lynch, David Hammons, Francesca Woodman, Cai Guo-Qiang, Patti Smith, Agnès Varda, Artavazd Peleshyan. L’artista argentino Guillermo Kuitca crea un percorso espositivo basato su installazioni, dipinti, sculture, ceramiche, video e disegni che raccontano la figura umana nel suo rapporto con il mondo, indagando i concetti di collettivo, gruppo e comunità.
L’esposizione è una creazione globale in cui Guillermo Kuitca firma non solo la selezione delle opere ma anche il loro allestimento nello spazio, in risonanza con l’architettura di Triennale. “La mostra – racconta Kuitca – non presenta niente di omogeneo: è un vero grogiolo, una polifonia di elementi e voci. Ha a che fare con il senso più ampio della parola comunità e con la relazione che collega le opere che ho scelto l’una all’altra”.
Picasso, de Chirico, Dalí. Dialogo con Raffaello. Rovereto. MART. Fino al 29 agosto 2021.
La grande mostra con cui il Mart inaugura la nuova stagione espositiva è uno studio inedito e approfondito sul modo in cui l’arte di Raffello ha influenzato tre dei più importanti protagonisti del XX secolo: Picasso, de Chirico, Dalí. Seppur in maniera del tutto indipendente, i tre artisti furono ispirati dalla lezione del pittore urbinate di cui studiarono, citarono, interpretarono l’opera lungo tutto l’arco delle loro carriere. Se de Chirico dichiarò apertamente la sua ammirazione per Raffaello, considerandolo un riferimento per l’elaborazione della poetica metafisica e per la successiva stagione classicista, anche Dalí non fece mistero della sua considerazione per il maestro, un mito a cui guardò sin dagli anni giovanili e che, nel secondo dopoguerra, gli suggerì straordinarie rielaborazioni. Picasso, al contrario, non confessò mai il suo incontro diretto con l’opera dell’Urbinate; tuttavia quest’ultimo appare all’origine di alcuni suoi capolavori e gli ispirò un’irriverente serie di acqueforti sul tema di Raffello e la Fornarina.
La mostra si snoda attraverso 8 sezioni tematiche, tre delle quali approfondiscono il rapporto di ciascun artista con l’arte del grande pittore rinascimentale: colto e sistematico per de Chirico, più immediato e dissacrante in Picasso, animato da profonda ammirazione quello di Dalí.
Cento capolavori provenienti da alcuni tra i principali musei internazionali, come le Gallerie degli Uffizi di Firenze, il Musée national Picasso di Parigi e la Fundació Gala-Salvador Dalí di Figueres, compongono un affascinante percorso nel quale antico e moderno dialogano.
CINÉMA
Due (Deux). Un film di Filippo Meneghetti. Con Barbara Sukowa, Martine Chevallier, Léa Drucker, Jérôme Varanfrain, Daniel Trubert. Uscita 6 maggio 2021.
Due è il vero caso cinematografico del 2020 che pochi fortunati avevano potuto apprezzare alla Festa del Cinema di Roma nel 2019. Il film, da allora, ha fatto tantissima strada, stregando soprattutto la Francia, dove il regista Filippo Meneghetti, originario di Monselice (Padova), vive e lavora da anni. Un esordio sorprendente che lo ha portato ad ottenere una nomination agli ultimi Golden Globe proprio per la Francia, a rappresentarla anche agli Oscar e a vincere un César per l’opera prima.
Un thriller dei sentimenti che ruba il cuore. Un esordio strepitoso con due interpreti in stato di grazia. Due donne vivono il loro amore in segreto finché qualcosa non minaccia di portarle allo scoperto.
Nina e Madeleine, due donne in pensione, si amano in segreto da decenni. Tutti, compresi i parenti di Madeleine, pensano che siano semplicemente vicine di casa all’ultimo piano dell’edificio in cui vivono. Le due donne vanno e vengono tra i loro due appartamenti, beandosi dell’affetto e dei piaceri della vita quotidiana, finché un evento imprevisto sconvolge la loro relazione e porta la figlia di Madeleine a scoprire la verità.
La vita che verrà (Herself). Un film di Phyllida Lloyd. Con Clare Dunne, Harriet Walter, Conleth Hill, Ericka Roe, Cathy Belton. Uscita 27 maggio 2021.
Un piccolo film dai temi grandi e profondi, che parla direttamente al pubblico e cerca di ispirarlo.
Questa è la storia della giovane madre Sandra che sfugge al marito violento e combatte contro un sistema abitativo corrotto. Si prepara a costruire la propria casa e nel processo ricostruisce la sua vita e riscopre se stessa. Sandra se ne va di casa, con le sue due bambine, il giorno che suo marito scopre che stava mettendo da parte dei soldi per farlo. Quel giorno lui la prende a calci e pugni, le tira i capelli, la butta a terra e le rompe una mano. Dopodiché, l’uomo continua a vedere le figlie nei weekend, ma Sandra è una donna intelligente e, anche se lui la incalza, si tiene alla larga. Poi, un giorno, tra un lavoro di fatica e un altro, mentre cerca un alloggio che non trova, Sandra vede il video di un uomo che si è costruito una casa da solo, ad un costo molto contenuto, e comincia a pensare di fare lo stesso.
Le regine del campo (Une belle équipe). Un film di Mohamed Hamidi. Con Sabrina Ouazani, Céline Sallette, Kad Merad, Laure Calamy, Alban Ivanov. Uscita 20 maggio 2021.
Il calcio non è uno sport per donne. Siamo proprio sicuri? Le donne di una piccola città rurale uniscono le forze per formare una squadra di calcio per salvare i finanziamenti per il campo della loro città.
Clourrières è una piccola città nel nord della Francia, situata in una delle zone del paese dove la passione per il calcio è più forte e sentita. Dopo un’ennesima rissa in campo, però, la squadra locale viene esclusa dal campionato e squalificata fino al termine della stagione: al di là della questione sportiva, la punizione rischia di avere un effetto tragico su tutta la comunità perché il club era un mezzo per conservare il campo da gioco e garantire dei finanziamenti alla collettività. In fretta e furia, si decide di ovviare al problema mettendo in piedi una nuova squadra che possa completare il torneo al posto di quella vecchia: l’unica differenza è che, stavolta, la squadra sarà composta solo ed esclusivamente da donne.