ESPACE CULTURE
À LA UNE
Dior et le Musée du Louvre s’unissent pour préserver le jardin des Tuileries.
La maison Dior et le Musée du Louvre ont annoncé un partenariat visant à protéger et embellir le jardin des Tuileries, poumon vert du Ier arrondissement de Paris. Créé en 1564 sous Catherine de Médicis puis redessiné par André Le Nôtre pour Louis XIV, le jardin des Tuileries est l’un des plus beaux jardins du monde. Consciente de l’urgence de préserver les beautés du patrimoine parisien, la maison Dior s’unit au Musée du Louvre le temps d’un partenariat d’une durée de 5 ans pour préserver et embellir le jardin arpenté par 14 millions de visiteurs chaque année. Ce programme débutera en avril 2020 avec la réouverture du bosquet nord-est étiré sur 3 000 m² et peuplé de 116 arbres de quatre espèces différentes. Habité par de nombreuses fontaines et autres fières statues, le jardin des Tuileries est un vrai musée à ciel ouvert accueillant tout au long de l’année expositions et événements en vogue. Une belle action qui s’inscrit dans la démarche éco-responsable de la maison Dior, impulsée par Maria Grazia Chiuri. « Un jardin, c’est quelque chose que vous créez pour le futur, il apporte littéralement de l’oxygène à nos vies. La créativité doit être responsable : l’environnement concerne tout le monde » confiait-elle à Vogue Paris lors de la présentation de sa collection, entièrement tournée vers la nature.
Le ZooParc de Beauval ouvre son gigantesque dôme équatorial.
Pour fêter ses quarante ans d’existence, le ZooParc de Beauval a inauguré ce 8 février un gigantesque dôme tropical. C’est la nouveauté 2020 du ZooParc, et quelle nouveauté ! Une serre bioclimatique d’un hectare qui, tel un terrarium géant de 38 m de haut, a été pensée de manière à tirer le meilleur parti des éléments propres au lieu (climat, topographie, etc.) tout en garantissant un fonctionnement peu énergivore. Un système de ventilation spécialement étudié, et l’utilisation de verres spécifiques, permettent d’optimiser la gestion climatique en gérant le taux d’humidité avec la possibilité de créer une brumisation ou de rafraîchir par évaporation d’eau et de garantir une bonne isolation thermique. Cette surface vitrée spécifique, étudiée pour respecter le biotope équatorial, ses dimensions hors norme et l’accueil d’espèces animales et végétales extraordinaires constituent une première en France.
Grâce au dôme équatorial, il est désormais possible d’approcher de nouvelles espèces extraordinaires : dragons de Komodo, loutres géantes, hippopotames nains, chauves-souris de Rodrigues, saïmiris, tamanduas, faux-gavials… Et de toutes nouvelles espèces uniques en France métropolitaine comme la harpie féroce, le langur de Douc ou le dragon de Bornéo. Il ne faut pas moins de deux heures pour parcourir ce paradis tropical au cours d’un voyage à travers l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Afrique par un chemin accessible à tous, conduisant jusqu’à la canopée de la jungle pour une vue à 360° sur la végétation et les 25 000 animaux du dôme. Sans oublier les 19 bassins et aquariums qui permettent d’observer de nombreux animaux aquatiques : lamantins, loutres géantes, hippopotames pygmées, tortues, piranhas, alligators et une multitude de poissons tropicaux.
Le monde la BD rend hommage à Claire Bretécher.
Claire Bretécher, autrice et illustratrice connue pour ses BD humoristique (d’Agrippine et des Frustrés, entre autres) est décédée lundi 10 février à l’âge de 79 ans. Le monde de la bande dessinée est en deuil : de nombreuses autrices et auteurs de BD lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux, parfois pour dire simplement « merci », d’autres fois en revenant sur son influence. L’autrice et illustratrice Catel la qualifie de mère spirituelle: « Reine de la bande dessinée et modèle d’émancipation pour des générations, je la garde dans mon cœur et mon crayon. Sa sensibilité, son humour, son regard restent éternels », écrit l’autrice.
Née en 1940 à Nantes, elle fait partie de la génération qui a réinventé les codes de la BD dans les années 70, autour du magazine Pilote puis de l’Echo des savanes. Son travail était notamment reconnu pour son observation aiguisée de la modernité, de l’adolescence et des relations familiales. Roland Barthes disait d’elle en 1976 qu’elle était «la meilleure sociologue de l’année». Elle avait reçu le grand prix d’Angoulême en 1982.
Adieu à Jean Daniel, l’âme du « Nouvel Observateur ».
Le journaliste, figure majeure de la presse française depuis l’après-guerre, est mort mercredi 19 février à 99 ans.
«Le plus prestigieux journaliste français s’est éteint. Il fut à la fois un témoin, un acteur et une conscience de ce monde.» C’est ainsi que l’Obs, a annoncé sur son site la mort de Jean Daniel, cofondateur de l’hebdomadaire en 1964, sous le nom de Nouvel Observateur. Il en a été le directeur de la publication jusqu’en 2008 et continuait d’y écrire en 2019. Il a été l’ami de Pierre Mendès France, Michel Foucault, François Mitterrand, avec lequel il eut, comme tant d’autres, des relations compliquées, ou Albert Camus, en dépit de leur désaccord sur le dossier algérien. Egalement écrivain et essayiste, il a signé une trentaine de livres, depuis l’Erreur, roman paru en 1952 salué par Camus, à Mitterrand l’insaisissable en 2016. Ses Œuvres autobiographiques (cinq ouvrages) ont été rassemblées en 2002 en un seul volume de 1 700 pages.
Aux Césars 2020 Les Misérables sacré meilleur film.
C’est le grand gagnant de la 45e cérémonie des Césars : Ladj Ly, avec son film Les Misérables, a reçu quatre récompenses. Ladj Ly a livré un discours très fort lors de la remise du César du meilleur film : « Je suis fier d’avoir mis la lumière sur ma ville Clichy-Montfermeil. Les misérables ce ne sont pas que les habitants des cités. La misère touche hélas de plus en plus de Françaises et de Français. On m’a souvent demandé quelle était la morale de ce film, elle est simple : nous vivons dans un pays blessé et c’est la pauvreté qui divise les Français. Il est temps de baisser les armes, il est temps de s’unir, il est temps de montrer qu’on fait tous partie du même pays. La France est notre pays, faisons-en un grand pays. Le seul ennemi ce n’est pas l’autre, c’est la misère. »
Monica Guerritore porta a Parigi Giovanna d’Arco.
Monica Guerritore porta la sua Giovanna d’Arco a Parigi. Dopo averlo interpretato per oltre 450 repliche (in Italia, a New York, a Londra), firma ora la regia dello spettacolo che sarà interpretato da Severine Cojannot e che debuttterà il primo aprile al Théâtre de la Contrescarpe. « Sono felice, racconta l’attrice, di lavorare con Severine, Giovanna torna finalmente a casa, è un’esperienza molto emozionante ».
LIVRES
Violaine BÉROT, Caduta dalle nuvole (Tombée des nues), Edizioni Clichy.
Una fiaba «faulkneriana» appassionata e tragica, come nelle migliori corde di questa straordinaria autrice totalmente fuori dal jet-set letterario, ragazza di montagna che ha dentro la roccia e l’acqua. Una rilettura spietatamente controcorrente e a tratti agghiacciante della natività. Tutto inizia nella notte del 29 febbraio, in uno sperduto paesino sui monti. È un martedì, e Marion, la dura e amara Marion, mentre è nella vasca da bagno partorisce qualcosa, una bambina nuova che non sapeva di portare dentro di sé, come fosse una Maria di Nazareth delle cime innevate e del freddo. È una magia, un dono, un evento inatteso e misterioso che tutti cercano di spiegare in qualche modo, ognuno dal suo punto di vista, e che tutti alla fine accettano con gioia, proprio come quel figlio di Dio venuto a salvare il mondo. E che adottano, come fosse per tutti una figlia del miracolo, scegliendole perfino il nome tutti insieme. Ma non lei, non Marion, la dura e amara Marion, la madre che da quella nascita, da quella intrusione, si sente «violentata», e che non riesce ad accettarla perché ha dentro dolore e ferite e vorrebbe amare soltanto il suo uomo, non il padre di una figlia non voluta, non quella figlia. La storia di una magia, di una follia, di un amore e di un’incapacità di amare. Una storia di montagne, di freddo, di animali e di sguardi, una storia che entra dentro il mistero dell’essere donna, una storia indimenticabile e bellissima, piena di strazio e di commozione, piena di paura e di gioia, piena di vita.
«In questo nuovo romanzo, ancora più intenso dei precedenti, Violaine Bérot conferma il suo immenso talento nel mettere a nudo le anime con tenera comprensione» Le Figaro
«Pochi autori hanno la capacità di descrivere con questa profondità e questo coraggio l’essenza del femminile» Le Monde des Livres
«Un romanzo ricco di una tale passione da togliere il fiato» L’Express
Violaine Bèrot è nata nel 1967 in un paesino dei Pirenei, dove ancora vive. Ha esordito nel 1994, con Jehanne.
Laurent GAUDÉ, Salina. I tre esili (Salina, les trois exils), Edizioni e/o.
Salina, come già La morte di re Tsongor, fa parte del filone delle storie arcaiche in cui Laurent Gaudé racconta un mondo antico, dell’uomo, senza tempo.
«È un testo semplicemente superbo, il risultato perfetto che unisce i due talenti di Laurent Gaudé: quello del romanziere e quello del drammaturgo». Livre Hebdo
Un cavaliere scende dalle montagne, attraversa il deserto. Nessuno sa chi sia né da dove venga. Ha con sé un fagotto urlante, un neonato in fasce i cui strilli gli perforano il cranio da giorni. Senza dire una parola il cavaliere entra nel villaggio dei Djimba, smonta, posa a terra il rumoroso fardello e se ne va tra gli sguardi attoniti degli abitanti. Nessuno sa se considerare una fortuna o una disgrazia quell’esserino mandato dagli dei. Nel dubbio il re decide di lasciare che il sole lo uccida o che le iene lo divorino. Ma il sole tramonta, le iene non lo mangiano e il fagotto in fasce continua a spaccare i timpani di tutti. Allora una donna si alza e, senza chiedere niente al re, lo prende in braccio e se lo attacca al seno. Torna il silenzio. La donna si accorge che il neonato è una neonata. «Ti chiamerò Salina» dice, «in ricordo del sale delle tue lacrime». Così comincia la storia di Salina, la donna dai tre esili, la cui ricerca di una felicità che le è dovuta provocherà una successione infinita di sciagure. Un viaggio in cui i sentimenti e le azioni dei personaggi si sviluppano in tutta la loro essenzialità in un paesaggio fatto di pietre e climi estremi, un mondo in cui la cruda realtà della materia convive con il senso magico dell’esistenza.
Laurent Gaudé, autore di racconti e romanzi oltre che drammaturgo, è nato nel 1972. Nel 2004 ha ricevuto il premio Goncourt per Le soleil des Scorta. I suoi libri sono tradotti in tutto il mondo.
Benoit COHEN, Mohammad, mia madre e io (Mohammad, me mère et moi), SEM Società Editrice Milanese.
“Benoit Cohen ha dato voce a chi non ce l’ha, una voce che è passata attraverso i molteplici strati del silenzio per uscirne limpida e forte”. Erri de Luca
Nei giorni in cui Donald Trump sale al potere, Benoît Cohen, un cineasta francese che vive negli Stati Uniti, scopre che sua madre si sta preparando a ospitare Mohammad, giovane migrante afgano, nell’appartamento del centro di Parigi dove vive da sola. Anche se Benoît si indigna per il presidente razzista che minaccia di chiudere i confini, tuttavia non può fare a meno di preoccuparsi per sua madre che, senza dirlo a nessuno, ha aperto la porta di casa a uno sconosciuto. Ritorna quindi a Parigi e incontra Mohammad. Il ragazzo, sradicato e costretto a trasferirsi varie volte, è cresciuto molto più velocemente di qualsiasi coetaneo occidentale: Benoît lo capisce ascoltando il racconto della sua breve ma intensa vita. Tra il regista, esule volontario, e Mohammad, che non ha potuto scegliere il proprio destino, nasce una bella amicizia, sotto lo sguardo di Marie-France, l’affascinante madre che completa questo improbabile trio. Un romanzo delicato e coinvolgente in cui l’autore descrive con umorismo e profondità il delicato momento dell’incontro con l’altro, un racconto che esplora il vero significato della parola « dare ».
“- Per fortuna ci sono persone come tua madre. Cercherò di trasmettere l’amore che mi ha dato.
- Hai tutta la vita davanti.”
Benoit Cohen, nato nel 1969, è produttore, regista, sceneggiatore e scrittore.
Élisabeth FILHOL, Doggerland, Neri Pozza Editore.
Doggerland, la terra che, migliaia di anni fa, univa l’Inghilterra alla Germania e alla Danimarca, è più di un oggetto di studio per Margaret Hamilton, ricercatrice dell’Università di St Andrews. Territorio immenso, un tempo così ricco di flora e fauna da essere stato un habitat ideale per la caccia e la pesca, questa parte d’Europa, travolta circa ottomila anni fa da un gigantesco tsunami, è divenuta una vera e propria ragione di vita per lei. La dedizione con cui, giorno dopo giorno, Margaret ha esumato dal fondo dell’oceano i preziosi frammenti di questa terra sommersa l’ha portata a sacrificare alla ricerca ogni cosa, anche l’amore per Marc Berthelot, ingegnere petrolifero. Entrambi animati dalla medesima passione per il Mare del Nord, non ne hanno fatto lo stesso uso e ciò che avrebbe dovuto avvicinarli li ha allontanati l’uno dall’altra. Ora, però, Margaret si accinge con trepidazione a prendere un volo che da Aberdeen la condurrà a Esbjerg, il grande porto sul Mare del Nord. Nella città danese, in occasione del congresso annuale di archeologia sottomarina, si ritroverà, infatti, dopo vent’anni, di nuovo al cospetto di Marc Berthelot, invitato come lei a tenere una relazione al convegno. Sulle coste di quel mare, tuttavia, e sull’intero Nord Europa è in arrivo Xaver, un catastrofico evento climatico, un uragano che risveglierà i fantasmi di Doggerland e riporterà a galla ricordi e sensazioni da tempo dimenticate. Romanzo di ampio respiro e grande attualità per i temi che affronta: geologia, climatologia, economia petrolifera e politica ambientale, con la sua avvincente narrazione Doggerland ha rivelato sulla scena letteraria internazionale il talento di Élisabeth Filhol.
«Un romanzo ben documentato, il cui grande protagonista è il Mare del Nord, esaminato da ogni angolo e sfruttato dai giganti del petrolio, con tutti i rischi ecologici e geologici che ne conseguono. Un libro lucido, ipnotico». L’Express
«La scrittura di Élisabeth Filhol è notevole e precisa. Il lettore è portato via dalla forza degli elementi e dalla natura. Sconvolgente». Hélène Falek
Élisabeth Filhol è nata a La Rochelle. È laureata all’università di Parigi-Dauphine e vive ad Angers. Tra le sue opere, La Centrale (2010), vincitore del Prix France Culture Télérama, e Bois II (2014).
Amélie NOTHOMB, Sete (Soif), Voland.
Dalla penna inimitabile della narrativa contemporanea, Amélie Nothomb, un romanzo di passione che è anche una profonda riflessione sull’amore e sulla colpa.
Dopo il processo e il giudizio di Pilato, Gesù trascorre la sua ultima notte in cella, profondamente afflitto dalle incredibili testimonianze dei suoi miracolati. Nello spazio-tempo creato dalla inesauribile penna di Amélie Nothomb prende vita questo romanzo in prima persona in cui la figura più universalmente nota al mondo occidentale, ma anche la più oscura, racconta di sé sulla soglia della propria morte. Ne viene fuori una preghiera urlata come un tributo alla vita, come un inno alla fragilità dell’umano, alla gioia del corpo, all’abbandono dei sensi, alla paura, alla sofferenza, alla compassione, a quella strana cosa che si chiama amore.
Nata a Kobe, Giappone, nel 1967 da genitori diplomatici, Amélie Nothomb oggi vive tra Parigi e Bruxelles. Scrittrice di culto non solo in Francia, dove ha esordito nel 1992 con Igiene dell’assassino, il romanzo che l’ha subito imposta, pubblica un libro all’anno, scalando a ogni uscita le classifiche di vendita. Innumerevoli le trasposizioni cinematografiche e teatrali tratte dai suoi romanzi e i premi letterari vinti. Soif, suo 28° romanzo, è arrivato secondo al Prix Goncourt 2019.
Georges SIMENON, Il signor Cardinaud (Le fils Cardinaud), Adelphi.
Con la consueta acutezza psicologica, e una sorta di ammirata partecipazione, Simenon ci racconta di un amore eroico, capace di non indietreggiare di fronte al tradimento e alla vergogna. Uno dei più celebrati romanzi di Simenon.
«Lui non aveva ancora quindici anni e già l’amava. Non come si ama una donna ma come si ama un essere inaccessibile. Come, al tempo della prima comunione, aveva amato la Madonna». Alla fine Hubert Cardinaud è riuscito a sposarla, quella Marthe «di cui tutti dicevano che si dava delle arie». Così com’è riuscito, lui, il figlio del cestaio, a diventare un distinto impiegato: uno che la domenica, all’uscita della messa, scambia saluti compunti e soddisfatti con i conoscenti e poi, dopo essersi fermato in pasticceria a comprare un dolce, torna a casa dove la moglie sta cuocendo l’arrosto con le patate. Una domenica, però, trova l’arrosto bruciato e la casa vuota – e gli crolla il mondo addosso. Non gli ci vorrà molto per scoprire che Marthe se n’è andata con un poco di buono, e che tutti in città lo sanno, e lo compatiscono, e pensano che sia un uomo «finito, annientato». E invece no. Hubert decide di ritrovare Marthe, a ogni costo, di bere «il calice fino alla feccia». Simile a «una formica ostinata che segue ostinatamente la sua strada, il suo destino, e che, ogni volta che il carico le sfugge, lo afferra di nuovo, pur essendo quel carico più grosso di lei», andrà a cercare Marthe, perché il suo posto è lì, «accanto a lui e ai bambini», e perché confida «nel trionfo del bene sul male, nella supremazia dell’ordine sul disordine» – «nell’inevitabile, fatale armonia».
Scritto a Fontenay-le-Comte nel 1941, Il signor Cardinaud apparve a stampa l’anno seguente; nel 1956 Gilles Grangier ne trasse un film, Sangue alla testa, con Jean Gabin nel ruolo del protagonista.
Adrien CANDIARD, Pierre e Mohamed. Algeria, due martiri dell’amicizia (Pierre et Mohamed), EMI editrice missionaria italiana.
Un’amicizia fraterna in una terra difficile. Due amici: Pierre Claverie, un vescovo cattolico, Mohamed Bouchikhi, un giovane musulmano. Il primo ha scelto di restare in Algeria per testimoniare Cristo dentro la violenza del terrorismo. Il secondo ha deciso di diventare il suo autista. Intorno a questi due personaggi, reali come la vita e la morte, infuria la guerra civile: siamo nell’Algeria degli anni Novanta, 150mila morti ammazzati nello scontro fratricida fra integralisti islamici e militari. Queste due voci raccontano un’amicizia in grado di vincere, spiritualmente, anche la morte: il vescovo Pierre che resta a fianco del suo popolo come chi rimane «al capezzale di un fratello ammalato, in silenzio, stringendogli la mano». Per questo motivo oggi la chiesa lo riconosce martire. E l’autista Mohamed, ben consapevole del rischio, che resta accanto all’amico cristiano in pericolo di vita. Fino alla fine, fino a quel drammatico 1° agosto 1996. In queste pagine Pierre e Mohamed, ricostruiti con squisita profondità e impareggiabile delicatezza da Adrien Candiard, ci trasmettono un’incrollabile verità: «Amare non è forse preferire l’altro alla propria vita? Senza la morte non ci sarebbe nulla da preferire a noi stessi».
Da questo libro è stata tratta una pièce teatrale con oltre 1400 repliche in 7 diversi Paesi del mondo.
Luigi LA ROSA, L’uomo senza inverno. Storia di un genio dimenticato dell’Impressionismo, Edizioni Piemme.
Borghese, schivo, tormentato, Gustave Caillebotte fu forse più famoso come mecenate dei suoi colleghi che come pittore. Ora un romanzo fa rivivere il suo genio.
Prima di chiedersi chi fosse quel tipo, prima d’interrogarsi sull’odore del suo respiro, prima ancora di scoprire di desiderare le sue carezze, Gustave Caillebotte si domandò come sarebbe stato dipingerlo. Parigi, 1863. Gustave Caillebotte è ancora un ragazzo quando, nel salotto della ricca casa di famiglia, sente parlare, con toni di ferma condanna, dell’esposizione dei pittori Refusés e in particolar modo dell’opera di un certo Édouard Manet. La visione di quel quadro, Le déjeuner sur l’herbe, al quale si avvicina di nascosto e mosso da un’oscura fame, segna il nascere della passione contrastata che brucerà dentro fino a divorargli l’anima, pervadendo i giorni della sua breve esistenza. Gustave disubbidisce alle direttive paterne, animato dal desiderio di imparare a dipingere e far suoi quei tratti così inusuali, così nuovi, esperimenti di colore che sono autentici oltraggi alla tradizione e che indicano l’origine di una rivolta: il movimento che qualcuno definirà « Impressionismo ». Una simile passione, agli occhi del padre Martial, uomo severo ma non privo di curiosità, non può che essere un passatempo. Per la madre Céleste, creatura travagliata e complessa, qualcosa di inadatto a un uomo. Il conflitto tra la sensibilità intima del pittore e il ruolo che la società borghese dell’epoca impone attraverserà come un frastagliato filo rosso l’intera vita del giovane Caillebotte, nutrendo la sua arte e l’amore per i corpi maschili, oggetto di molte delle sue tele più belle. Questo dissidio tra i propri desideri segreti e le costrizioni esterne si insinua in ogni pennellata, rendendo i suoi lavori intensi e modernissimi. Ma la parabola di Gustave Caillebotte racchiude molto di più: oltre a progettare velieri fu uno dei più importanti collezionisti del suo tempo, il mecenate generoso di artisti immensi come Monet, Renoir, Degas, Morisot e parecchi altri, che devono a lui più di quanto la cultura ufficiale abbia tramandato. Ed è qui, nelle bellissime pagine di Luigi La Rosa, che vediamo scorrere la sua storia, un’epica sofferta e toccante che è già un romanzo.
Luigi La Rosa, nato a Messina nel 1974, si divide tra l’Italia e Parigi. È collaboratore di quotidiani e riviste e docente di scrittura creativa.
Sarah REY, Le lacrime di Roma. Il potere del pianto nel mondo antico (Les larmes de Rome. Le pouvoir de pleurer dans l’Antiquité), Einaudi.
Quali differenze intercorrono tra l’uso delle lacrime di oggi e quelle del mondo antico? Uno sguardo inaspettato e affascinante sulle emozioni del passato.
Tesi di fondo di questo libro è che nell’antica Roma il pianto è alquanto diffuso e accompagna gli avvenimenti della vita pubblica e privata. Si tratta di esercitare un potere politico e simbolico: per aumentare la loro autorità, senatori, imperatori e brillanti condottieri non esitano a versare lacrime. Esse vengono usate nelle più svariate situazioni: per esprimere la sofferenza del lutto, la volontà di espiazione quando oscuri presagi appaiono minacciosi, la paura di un’esclusione sociale per cui si invoca la tradizione della propria famiglia; per manifestare la propria grandezza d’animo davanti agli sconfitti. L’autrice si sofferma poi sul messaggio politico che le lacrime diffondono, sul momento calibrato in cui compaiono. Esamina con cura testi e tradizioni, sconfessando l’immagine monolitica dei romani come un popolo duro e crudele. Il tema del libro ha un interesse generale, in un momento in cui si recupera lo studio delle emozioni, la loro spontaneità o la loro calcolata esternazione, il loro ruolo nelle traiettorie individuali nelle relazioni interpersonali.
Nel gennaio 2016 il presidente degli Stati Uniti Barack Obama ha pianto in pubblico. Sottolineando l’intreccio di forza e debolezza, la stampa si è interrogata: «Obama ha reso accettabile il fatto di piangere in pubblico?» In realtà la novità è meno importante di ciò che lascia intravedere: un’attenzione collettiva verso le lacrime. Il dato che forse colpisce di più è che tale attenzione nasce da una dimenticanza. Le lacrime un tempo erano frequenti, tanto in pubblico quanto in privato. Nella Roma antica fornivano un ausilio imprescindibile al politico, erano l’arma preferita degli oratori e il mezzo con cui distinguersi dal volgo. Contribuivano anche a veicolare i presagi riguardanti la città. Le lacrime, insomma, scorrevano abbondanti tra i romani. Gli imperatori, il popolo, i senatori, i soldati piangono. I dibattiti pubblici, i processi, le ambasciate, tutto è pretesto per riversare emozioni. Più dei greci, che già piangevano abbastanza, i romani hanno la lacrima facile. Essi vengono spesso dipinti come conquistatori spietati (e lo erano). Ma se ne mostrano troppo poco i momenti di fragilità. Così la (cattiva) reputazione dei romani ha scoraggiato finora qualunque ricerca generale sulle lacrime, mentre i lamenti degli eroi greci hanno fatto versare fiumi d’inchiostro. In questa storia della forza romana al rovescio bisogna accettare di non riconoscersi, di rimanere spaesati. I comportamenti sociali dei romani, tanto spesso punteggiati di lacrime, ci disorientano. Ma fare un passo di lato permette di vedere più chiaro.
Sarah Rey insegna Storia antica all’Università di Valenciennes. Diversi suoi lavori sono dedicati alla storiografia, antica e moderna. Si occupa, inoltre, di storia sociale e religiosa della Roma antica. È membro del comitato editoriale della rivista Anabases. Traditions et réceptions de l’Antiquité.
LIVRES POUR LES PLUS JEUNES
Bernard FRIOT, Storie di calzini e altri oggetti chiacchieroni (Paroles de baskets et autres objets bavards), traduzione David Tolin, illustrazioni Silvia Bonanni, Editrice Il Castoro.
Il grande scrittore francese per l’infanzia, considerato il vero erede di Gianni Rodari, ritorna con un’idea divertente e originale: un libro in cui gli oggetti prendono vita e dialogano con noi.
Se un giorno, d’improvviso, i tuoi calzini si mettessero a parlare? E magari la sveglia cominciasse a dare consigli per tenersi in forma? Perfino la pentola avrebbe da dire la sua… Ecco quello che capita a Enzo, in un anno che scorre tra scuola, amici e primi amori, commentati dagli oggetti che lo circondano. E tu, hai mai provato a scambiare quattro chiacchiere con il tuo bicchiere o confidato i tuoi segreti al cuscino? Età di lettura: da 8 anni.
Oui, on peut dire ça: je l’ai rencontré. Même s’il n’existe pas vraiment Enzo. Il existe dans ma tête, et j’espère bientôt dans la tienne, cher lecteur / chère lectrice (Bernard Friot).
Sébastien PEREZ, Vite di gatti straordinari (Facéties de chats), illustrazioni di Benjamin Lacombe, Rizzoli.
I gatti, che mistero. Vi siete mai chiesti quali pensieri si nascondano dietro quegli occhi maliardi? E quali avventure vivono, i misteriosi, mentre noi non li guardiamo? Quindici vite segrete di gatti straordinari messe in poesia da Sébastien Perez e magnificamente illustrate da Benjamin Lacombe. Ad esempio, fanno parte di questa galleria di personaggi eccentrici e bellissimi il pingue Raimondo, deciso a entrare in una cesta che ormai non lo contiene più, il micio appassionato di blues chiamato Mozart e i tre cuccioli che si addormentano tranquilli e incuranti sul muso di un cane.
Ricordiamo l’affermazione di Jules Verne: » Je crois que les chats sont des esprits venus sur Terre. Le chat, j’en suis convaincu, pourrait marcher sur un nuage sans passer à travers. »
EXPOSITIONS
Henri Cartier-Bresson. Le Grand Jeu. Venezia. Palazzo Grassi. Dal 22 marzo 2020 fino al 10 gennaio 2021.
La mostra, realizzata con la Bibliothèque nationale de France e in collaborazione con la Fondation Henri Cartier-Bresson, è dedicata a uno dei pionieri della fotografia moderna come Henri Cartier-Bresson, tra gli inventori del fotogiornalismo e tra gli esponenti più importanti della cosiddetta Fotografia umanista. L’esposizione avrà un taglio del tutto particolare. Infatti la mostra, ideata e coordinata da Matthieu Humery, mette a confronto lo sguardo di cinque curatori sull’opera di Cartier-Bresson (1908 – 2004), e in particolare sulla “Master Collection”, una selezione di 385 immagini che l’artista ha individuato agli inizi degli anni Settanta, su invito dei suoi amici collezionisti Jean e Dominique de Menil, come le più significative della sua opera.
La fotografa Annie Leibovitz, il regista Wim Wenders, lo scrittore Javier Cercas, la conservatrice e direttrice del dipartimento di Stampe e Fotografia della Bibliothèque nationale de France Sylvie Aubenas, il collezionista François Pinault, sono stati invitati a loro volta a scegliere ciascuno una cinquantina di immagini a partire dalla “Master Collection” originale, della quale esistono cinque esemplari.
Attraverso la loro selezione, ognuno di loro condivide la propria visione personale della fotografia, e dell’opera di questo grande artista, anche con possibili sovrapposizioni di immagini e differenti allestimenti. Rinnovare e arricchire il nostro sguardo sull’opera di Henri Cartier-Bresson attraverso quello di cinque personalità diverse è la sfida del progetto espositivo “Le Grand Jeu” a Palazzo Grassi.
La mostra Henri Cartier-Bresson. Le Grand Jeu sarà presentata alla Bibliothèque nationale de France, a Parigi, nella primavera 2021.
David e Caravaggio. La crudeltà della natura, il profumo dell’ideale. Napoli. Gallerie d’Italia – Palazzo Zevallos. Fino al 19 aprile 2020.
Due secoli separano il maestro francese dal pittore maledetto. Ma a Napoli, grazie alla copia di de Vivo, eccoli insieme.
La presenza alle Gallerie d’Italia di Napoli del Martirio di sant’Orsola di Caravaggio – documentato come l’ultimo, drammatico dipinto eseguito da Caravaggio – fornisce spesso l’occasione per creare approfondimenti ed eventi espositivi su temi legati al grande maestro lombardo, alla sua opera, alla sua fortuna. In particolare, la mostra-dossier David e Caravaggio. La crudeltà della natura, il profumo dell’ideale prende spunto dalla presenza nella basilica reale pontificia di San Francesco di Paola a Napoli di una copia molto fedele di uno dei maggiori capolavori di Caravaggio, la Deposizione nel sepolcro, oggi conservata ai Musei Vaticani ma in origine nella chiesa di Santa Maria in Vallicella a Roma. Questa copia di grande qualità era stata eseguita nel 1824 dal pittore napoletano Tommaso De Vivo quando l’originale, requisito per entrare a far parte delle prestigiose collezioni del Musée Napoléon, era rientrato a Roma e trasferito nelle raccolte vaticane.
Queste sono le premesse che hanno portato a voler ripercorrere la fortuna di questo capolavoro in un momento in cui Michelangelo Merisi, pur non godendo di considerazione da parte della storiografia artistica e della critica, catturava invece l’attenzione dei pittori francesi che in età neoclassica soggiornavano a Roma per un periodo di formazione. Tra questi ha avuto un peso decisivo Jacques-Louis David, nelle cui opere ritroviamo diversi e precisi richiami a quelle di Caravaggio. Il fulcro di questa mostra è dunque il suggestivo confronto tra la Deposizione nel sepolcro e La morte di Marat che rievoca questo momento affascinante e meno noto della fortuna di Caravaggio. Non essendo possibile esporre i due inamovibili capolavori originali, si è pensato di collocare vicino alla copia napoletana della Deposizione, restaurata per l’occasione, una delle quattro repliche della Morte di Marat eseguite dagli allievi del maestro francese nell’atelier e sotto la sua direzione. In particolare si tratta del bellissimo dipinto conservato al Musée des Beaux-Art di Reims. Il percorso della mostra è arricchito da alcuni capolavori del grande protagonista del Neoclassicismo – come La Buona Ventura e Morte di Seneca – e da volumi dei primi decenni dell’Ottocento dedicati alle raccolte vaticane, in cui notevole risalto è dato alla Deposizione di Caravaggio.
La Rose et son Prince. Histoires et objets d’une vie. Versoix (Genève). Galerie du Boléro. Jusqu’au 22 mars 2020.
La galerie du Boléro de la ville de Versoix, dans le canton de Genève, en Suisse, accueille une grande exposition consacrée à Antoine de Saint-Exupéry, auteur, entre autres, du Petit Prince. Cette exposition, composée des objets et des documents issus de la Succession Consuelo de Saint-Exupéry, apporte une suite à l’ouvrage Mémoires de la rose, paru en 2000 aux éditions Plon, dans lequel Consuelo de Saint-Exupéry, veuve de l’écrivain, racontait quelques-uns de ses souvenirs les plus précieux. Lettres, dessins, photographies, aquarelles, habits, bijoux, carnets de croquis… Les supports sont aussi variés que nombreux retrouvés dans les malles-cabines que Consuelo fit revenir de New York. L’exposition est donc celle de deux vies entremêlées, celles d’Antoine et Consuelo de Saint Exupéry, d’une histoire d’amour.
C’est la première fois que les archives et objets personnels de Consuelo et Antoine de Saint-Exupéry sont présentés au grand public. Un événement qui éclaire la vie de ce couple exceptionnel et la destinée de l’auteur du Petit Prince.
CINÉMA
Varda par Agnès. Un film di Agnès Varda, Didier Rouget. Con Agnès Varda, Sandrine Bonnaire, Nurit Aviv. Uscita 2 marzo 2020.
Varda fa convivere, ancora una volta, astrazione e realtà. Cogliendo l’essenza di un sentimento. Cosa significa la ‘cine-scrittura’? Agnès Varda racconta se stessa e delinea la sua idea di cinema.
Agnès Varda si siede su un palco. Fotografa professionale, autrice di installazioni e soprattutto pioniera della Nouvelle Vague, è un’istituzione del cinema francese senza però essersi mai chiusa a nuove esperienze. In questo film offre un ritratto della sua attività utilizzando sequenze delle sue opere cinematografiche, foto e riprese delle installazioni senza rispettare necessariamente e sempre un ordine cronologico. Nella seconda parte focalizza l’attenzione sugli anni dal 2000 al 2018 mostrando il suo rapporto con le nuove tecnologie.
L’anno che verrà (La vie scolaire). Un film di Mehdi Idir, Grand Corps Malade. Con Bakary Diombera, Adèle Galloy, Zita Hanrot, Alban Ivanov, Grand Corps Malade. Uscita 5 marzo 2020.
La vita quotidiana di una scuola situata a Saint Denis, nella città natale del cantante Grand Corps Malade.
Un anno nel cuore di una scuola e di un quartiere. Samia, una giovane novizia che lavora nell’infanzia, arriva dalla sua nativa Ardèche in un college ritenuto difficile nella città di Saint-Denis. Scopre lì i ricorrenti problemi di disciplina, la realtà sociale che pesa sul distretto, ma anche l’incredibile vitalità e umorismo, sia degli studenti che del suo team di supervisori. Samia si adatta e presto si diverte a canalizzare l’ardore dei più dirompenti. La sua complicata situazione personale la avvicina naturalmente a Yanis, un’adolescente vivace e intelligente.
I miserabili (Les Misérables). Un film di Ladj Ly. Con Damien Bonnard, Alexis Manenti, Djibril Zonga, Issa Perica, Al-Hassan Ly. Uscita 12 marzo 2020.
Una nuova battaglia all’interno di Parigi. Un film dal messaggio chiaro nascosto dietro il fumo dell’azione e dei lacrimogeni.
Montfermeil, periferia di Parigi. L’agente Ruiz prende servizio nella squadra mobile di polizia di un quartiere pieno di tensioni tra gang e forze dell’ordine. Il furto di un cucciolo di leone dalla gabbia di un circo innescherà una caccia all’uomo che mette tutti contro tutti.
Il regista Ladj Ly, di origini maliane ma nato e cresciuto nel sobborgo che racconta, si ispira alle rivolte di strada di Parigi del 2005 per girare un film di grande impatto, che riporta alla mente L’Odio di Kassovitz. Del romanzo di Hugo I Miserabili usa l’ambientazione e una didascalia finale, ma soprattutto incarna le preoccupazioni profonde. In un palazzo suburbano, tra scale e pianerottoli si gioca la guerra contro la rabbia istintiva di chi è arrivato a sopportazione, la guerra che scardina le regole del sistema e che dietro il fumo dell’azione e dei lacrimogeni fatti in casa è pronta a divampare alle porte della città.
Il regista Ladj Ly, che con questo film ha vinto il Premio della Giuria all’ultimo Festival di Cannes, racconta: “Questo film è un grido d’allarme perché molte cose devono ancora cambiare. I giovani che vivono lì sono il futuro della Francia, ma l’offerta scolastica e culturale è disastrosa. Non a caso il titolo richiama il romanzo di Victor Hugo, che aveva ambientato il suo libro anche a Montfermeil: sono passati 200 anni da quella narrazione ma questi sono luoghi abitati ancora da miserabili”.
Si è svolta venerdì 28 febbraio, alla Salle Pleyel di Parigi, la cerimonia di premiazione dei premi César 2020 (45ma edizione), i cosiddetti “Oscar francesi”, assegnati annualmente dall’Académie des arts et techniques du cinéma alle migliori pellicole e alle principali figure professionali del cinema transalpino.
Il César per il miglior film è stato conferito a Les Misérables, opera d’esordio di Ladj Ly, che si è aggiudicata anche i riconoscimenti per la miglior promessa maschile (Alexis Manenti) ed il miglior montaggio (Flora Volpelière), conseguendo inoltre il premio del pubblico.
Marie Curie (Marie Curie. Le courage de la connaissance). Un film di Marie Noelle. Con Karolina Gruszka, Arieh Worthalter, Charles Berling, Izabela Kuna, Malik Zidi. Uscita 12 marzo 2020.
Marie Curie è stata un’importante scienziata polacca che ha ricevuto due premi Nobel nel 1903 e nel 1911. Fisica e chimica di origine polacca, Marie Sklodowska-Curie è una pioniera nello studio della radioattività. La sua vita è consacrata alla ricerca scientifica insieme al marito Pierre Curie, fino alla sua accidentale morte. In un ambiente maschile e conservatore, Marie, rimasta sola, deve lottare per trovare il suo posto.
Il meglio deve ancora venire (Le meilleur reste à venir). Un film di Alexandre de La Patellière, Matthieu Delaporte. Con Martina García, Fabrice Luchini, Patrick Bruel, Zineb Triki, Thierry Godard. Uscita 26 marzo 2020.
Due amici decidono di spassarsela al più non posso convinti che rimanga loro poco da vivere.
Arthur e César sono amici da quando entrambi frequentavano controvoglia lo stesso severissimo collegio. Ma non potrebbero essere più diversi: Arthur è un ricercatore medico puntiglioso e ossessionato dal rispetto delle regole; César è un guascone imprudente e trasgressivo che è appena stato sfrattato da casa sua in seguito alla propria bancarotta. E se Arthur, divorziato con figlia, sta ancora aspettando pazientemente che l’ex moglie torni a casa, César colleziona avventure senza legarsi a nessuna. Per un equivoco, Arthur viene a conoscenza della gravissima condizione medica di César, e César si convince che sia Arthur a trovarsi in punto di morte. Da quel momento i due faranno a gara per realizzare i desideri finali l’uno dell’altro, anche quelli più lontani dal proprio gusto personale: il che ha il vantaggio di sbloccare lo stallo esistenziale in cui si trovavano entrambi.
Soeurs d’armes. Un film di Caroline Fourest. Con Dilan Gwyn, Esther Garrel, Camélia Jordana, Maya Sansa, Mark Ryder. Uscita 26 marzo 2020.
La vita di Zara, una giovane donna curda diventata un’eroina.
La guerrigliera Zara, una giovane donna di origine Yazidi, viene rapita e venduta come schiava del sesso dall’Isis. La ragazza riuscirà a scappare e a raggiungere un battaglione di coraggiose combattenti internazionali denominate « Brigata Snake ».
#MiDistraggoinFrancese
#JeMeDistraisEnFrançais
Non finiscono le iniziative solidali positive per distrarvi in francese. Ritrovate le tante proposte carine pubblicate anche sulla nostra pagina Facebook.
Cultura / Culture :
- Alcuni balletti dell’Opera de Paris.. / Quelques ballets de l’Opéra de Paris.
- L’UNESCO offre accesso gratuito alla World Digital Library. / L’UNESCO donc un accès gratuit à la Bibliothèque Numérique Mondiale.
- Il museo d’Orsay ha messo in rete 13 podcasts per farvi viaggiare attraverso la pittura. / Le musée d’orsay met en ligne 13 podcasts pour vous faire voyager en peinture.
- Un’opera teatrale da ascoltare. / Une pièce de théâtre à écouter.
- Mostra virtuale sui gatti nel corso della storia dell’arte. / Exposition virtuelle sur les chats dans l’histoire de l’art.
- Gli spettacoli del Cirque du Soleil disponibili gratuitamente. / Les spectacles du Cirque du Soleil diposnibles gratuitement.
- Visita virtuale del museo d’arte moderna di Parigi./ Visite virtuelle du musée d’art moderne de Paris.
- Visita online e gratuita alla Reggia di Versailles. / Visite en ligne et gratuite du château de Versailles.
- Potrete apprezzare i vecchi film francesi pubblicati dalla Cinémathèque française. / Visionnez des vieux films français publiés par la cinémathèque française.
- Podcast sulle opere del Centro Pompidou. / Des podcasts autour des œuvres du Centre Pompidou.
- Visita virtuale alle grotte di Lascaux. / La grotte de Lascaux en visite virtuelle.
- Visita virtuale del museo degli impressionnismes di Giverny. / Visite virtuelle du musée des impressionnismes de Giverny.
- Opere teatrali a guardare gratis. / Pièces de théâtre à regarder gratuitement.
- Pittura da ascoltare. / La peinture à écouter.
Viaggo / Voyage :
- Geo.fr vi fa visitare virtualmente Parigi. / Geo.fr vous fait visiter virtuellement Paris.
- 5 documentari di viaggio da guardare. / 5 documentaires voyage à regarder.
Letteratura / Littérature :
- Replay de “La grande Librairie” con Dany Laferrière. / Replay de « La grande Librairie » avec Dany Laferrière .
- Fabrice Luchini legge le Favole di La Fontaine. / Fabrice Luchini lit les Fables de la Fontaine .
- Un racconto inventato sulla quarantena al giorno. / Une nouvelle fictionnelle sur le confinement par jour.
- Audiolibri gratuiti su radio-Canada. / Livres audio gratuits sur Radio-Canada.
Musica / Musique :
- Ogni giorno una canzone di Francis Cabrel in live. / Chaque jour une chanson de Francis Cabrel en live.
- Playlist del Festival des Francololies. / Playlist du Festival des Francololies.
- Benoit riprende i vecchi successi francesi in live su Facebook. / Benoit reprend les vieux tubes français en live sur Facebook.
- Arte manda in onda un concerto live al giorno. / Arte diffuse en live un concert par jour.
- Corsi di chitarra con Thomas Dutronc. / Cours de guitare avec Thomas Dutronc .
- Un’ora di concerto al giorno con Bob Sinclar! / 1h de concert par jour avec Bob Sinclar !
- La storia nascosta delle grandi canzoni francofone. / L’histoire cachée des grandes chansons francophones.
- Piattaforma per bambini sulla musica classica. / Une plateforme pour enfant sur la musique classique.
Sport / Sport :
- Allenamento sportivo quotidiano in francese. / Entrainement sportif quotidien en français. /
- Renaud Lavinellie propone delle alternative per tenersi in forma. / Renaud Lavinellie propose des alternatives pour se maintenir en forme.
- Supertrainers condivide un sacco di buoni consigli sportivi / Supertrainers partage pleins de bons conseils sportifs.
Sciences / Scienze :
Cuisine / Cucina :
- Lo chef Marcel Ravin presenta e prepara le sue ricette live. / Le Chef Marcel Ravin présente et prépare des recettes en Live.
- 5 ricette da chef stellati facili da realizzare. / 5 recettes de chefs étoilés faciles à réaliser.
- Ricette dolci spiegate passo per passo. / Des recettes de pâtisseries expliquées pas à pas.
- Corsi di enologia in diretta su Facebook. / Cours d’œnologie en live sur Facebook.
Activités pour enfants / Attività per bambini :
- Libri per bambini disponibili gratuitamente. / Livres jeunesse disponibles gratuitement.
- Giornali per i giovani disponibili gratuitamente. / Des journaux jeunesses disponibles gratuitement.
- L’île, romanzo per ragazzi sulla quarantena. / L’ile, un roman jeunesse sur le confinement.
- Libri francesi per ragazzi raccontati in video lettura. / Albums jeunesses français contés en vidéo.
- Immagini e fumetti da colorare e terminare. / Des illustrations et BD à colorier et terminer.
- Video racconti sulle opere del Louvre. / Des contes vidéos autour des œuvres du Musée du Louvre.
- Piattaforma Internet per la scuola a casa. / Plateforme internet pour faire l’école à la maison.
Autres / Altri :
- We have a wish vi presenta una buona notizia al giorno. / We have a wish vous présente une bonne nouvelle par jour.
- Giocate a “Questions pour un balcon”. / Jouez à « Questions pour un balcon »
- Imparate i termini francesi sulla salute. / Apprenez le vocabulaire Français de la santé.
- Corsi di formazione digitale per dipendenti e dirigenti. / Des formations au digital pour les salariés et PDG.
- Esercizi di rilassamento in francese. / Des exercices de relaxation en français.