ESPACE CULTURE
À LA UNE
Notre-Dame de Paris: l’aiguille de la nouvelle flèche se dévoile enfin.
L’échafaudage commence à être retiré au sommet de la cathédrale, laissant voir le coq doré et la couverture en plomb qui recouvre peu à peu la nouvelle flèche. Le «coq aux ailes de feu» surplombant la grande croix et sa couronne dorée se distingue désormais nettement dans le ciel de Paris. L’échafaudage monté pour la reconstruction de la flèche dessinée par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc au milieu du XIXe siècle commence à être démonté. Laissant voir déjà l’aiguille avec sa couverture en plomb et ses ornements. Pour restituer la charpente de la flèche, les architectes se sont basés sur les dessins de son concepteur au milieu du XIXe siècle, Eugène Viollet-le-Duc. Les autres charpentes ont été reconstruites d’après des relevées laser réalisés en 2014. En respectant, pour les parties médiévales, les techniques des bâtisseurs: taille à la hache, levage à blanc en atelier et assemblages avec des chevilles en bois, sans pièce métallique. Les travaux se poursuivent aussi dans le monument, dont les 42 000 m² de murs et voûtes ont été nettoyés. Laissant apparaître toute la blondeur de la pierre, baignée d’une nouvelle lumière depuis la restauration des vitraux, qui avaient échappé aux flammes. Comme le grand orgue, néanmoins démonté pour nettoyage et rénovation. La réinstallation de l’instrument aux 8 000 tuyaux se poursuit. Comme les travaux d’installation de nouveaux techniques (électricité, eau, etc.), ainsi que la restauration des chapelles du chœur. La cathédrale doit rouvrir au public et au culte le 8 décembre, jour de la fête de l’Immaculée conception.
Le musée Lumière est ouvert!
Une histoire familiale, technologique et artistique, sublimée dans un écrin unique et par de nouveaux dispositifs immersifs et innovants!
Dédié au Cinématographe et à l’histoire de la famille Lumière, le Musée Lumière, à Lyon où le cinéma est né, revient sur les différentes créations techniques de Louis et Auguste Lumière et explore le processus de l’invention du cinéma, des premières expérimentations faites dans le monde entier jusqu’au tournage puis à l’exploitation des films Lumière. Les visiteurs peuvent découvrir des objets uniques tels que le tout premier Cinématographe mais aussi un Kinétoscope Edison ainsi que divers objets d’époque au sein même de la Villa où la famille Lumière a vécu. De nouveaux dispositifs qui font la part belle aux films Lumière agrémentent également le parcours et rendent compte de l’histoire artistique, intellectuelle et industrielle de l’époque.
«Un Musée Lumière enrichi, rénové et repensé. Et cela vaut le détour!» – Nicolas Schaller, L’Obs
Forêt de Moulière (France), une expérimentation d’adaptation au changement climatique.
La forêt de Moulière (près de Poitiers) de 4 200 hectares est devenue une mosaïque vivante d’arbres, créant une expérience d’adaptation au changement climatique. Dans ce laboratoire à ciel ouvert, les scientifiques tentent d’étudier comment les forêts peuvent absorber le réchauffement le plus important depuis 10 000 ans. Pour y parvenir, des arbres de différentes espèces ont été plantés côte à côte, créant ainsi une croissance harmonieuse et un soutien mutuel susceptible de contribuer à atténuer les conséquences du changement climatique. La stratégie forestière de l’UE est une initiative historique visant à améliorer et à sauvegarder les forêts au sein de l’Union européenne.
Mati Diop a remporté l’Ours d’or de la 74e Berlinale pour son film Dahomey.
«En tant que Franco-Sénégalaise et cinéaste afrodescendante, j’ai choisi d’être de ceux qui refusent d’oublier, qui refusent l’amnésie», a déclaré la cinéaste Mati Diop en recevant l’Ours d’or de la 74e Berlinale. Son film Dahomey succède à un autre documentaire, Sur l’Adamant du Français Nicolas Philibert, qui a reçu le prix le plus prestigieux du Festival de Berlin l’an dernier.
Le jury présidé par l’actrice mexicano-kényane Lupita Nyong’o a plébiscité à l’unanimité ce fascinant documentaire qui s’intéresse à la restitution par la France au Bénin, en 2021, de 26 œuvres de trésors royaux du Dahomey pillés au XIXe siècle. Un film impressionniste aux accents surnaturels, à l’instar d’Atlantique, premier long métrage de Mati Diop qui avait obtenu le Grand Prix du jury au Festival de Cannes en 2019.
C’est dans le questionnement métaphysique des âmes libérées de ces sculptures déracinées et dans celui, bien concret, des étudiants de l’Université d’Abomey que ce documentaire atypique trouve tout son sens. Seules 26 œuvres, sur 7000 spoliées, ont été restituées. S’agit-il d’une insulte ou du début d’une réparation? La question hante ce film prégnant d’à peine une heure sur la colonisation et son impact sur la déculturation des populations africaines.
César 2024: Anatomie d’une chute grand gagnant!
Le film Anatomie d’une chute, déjà récompensé au Festival de Cannes en 2023, a continué à rafler les prix en sortant grand gagnant de cette 49e cérémonie des César avec six récompenses: celles du Meilleur film et de la Meilleure réalisatrice pour Justine Triet, du Meilleur scénario original pour Justine Triet et Arthur Harari et de la Meilleure actrice pour Sandra Hüller, du Meilleur acteur dans un rôle secondaire pour Swann Arlaud et du Meilleur montage pour Laurent Sénéchal.
«Être la deuxième femme de l’histoire à recevoir le César», après Tonie Marshall en 2000, «c’est un peu flippant et génial à la fois, ça donne de l’espoir pour la suite. On l’espère très fort en tout cas», a lancé Justine Triet en recevant le meilleur prix pour la réalisation du grand vainqueur de la soirée.
LIVRES
Lucie TOURNEBIZE, L’Italie en train, Hachette.
Faire des rencontres au wagon-bar, apprendre à jouer aux cartes napolitaines en traversant le détroit de Messine, descendre face au Grand Canal en gare de Venise… Les 18 itinéraires de ce livre vous invitent à voyager dans toutes les régions d’Italie, gagnant les gares d’altitude des Dolomites comme les plus petites stazioni perdues face à la mer en Calabre. Du Nord au Sud, sur les îles comme au creux des vallées, dans les plus belles villes d’art et jusque dans les petits villages, vous serez fasciné par la variété des paysages que le train traverse. Avec 17.000 kilomètres de réseau ferré, les possibilités semblent infinies!
Laissez-vous guider par Lucie Tournebize: journaliste française qui a posé ses valises a Padoue, elle vous propose avec cette exploration de son pays de cœur une manière différente de voyager: un tourisme lent, curieux et plus respectueux de l’environnement. Adoptez un autre rythme, où l’imaginaire a le temps de se déployer… Buon viaggio!
Lucie Tournebize ci aspetta giovedì 4 aprile alle ore 17.00 presso la libreria Pangea a Padova per presentare il suo libro.
Albert CAMUS, Caro signor Germain (“Cher Monsieur Germain,…” Lettres de Camus et son instituteur), Bompiani.
“Sei stato il mio allievo migliore”, “E lei il padre che non ho mai avuto”.
Un libro pulsante di emozioni, uno straordinario omaggio a tutti i maestri e professori che svolgono il loro lavoro con passione e sostengono i ragazzi che ne hanno più bisogno. Per la prima volta raccolte in volume le lettere inedite tra Albert Camus e il suo insegnante Louis Germain. Fu proprio Germain a riconoscere nel giovane Albert, orfano di padre e proveniente da una famiglia di umili origini, un dono unico e una sensibilità nel guardare il mondo, fu lui a infondergli fiducia e a consigliarlo nei primi passi verso gli studi. Quando molti anni dopo nel 1957 Camus ricevette il Nobel per la letteratura, una delle lettere più toccanti la scrisse proprio al signor Germain, per esprimere tutta la sua gratitudine al vecchio insegnante. Ma c’è più del ricordo affettuoso del “figlio spirituale”, come si firma Camus, nei confronti del mentore: c’è un sodalizio lungo una vita tra due uomini che affrontano dolori e gioie sapendo di poter contare l’uno sull’altro.
Thomas SCHLESSER, Gli occhi di Monna Lisa (Les yeux de Mona), Longanesi.
Una storia ricca di meraviglia ed emozione sul potere salvifico dell’arte. Un meraviglioso viaggio nella bellezza capace di arrivare al cuore di ogni lettore.
Osservare e spiegare l’arte come atto d’amore: l’arte può aiutare a superare un trauma forte come l’esperienza di una cecità temporanea, che nessuno sa spiegare. Lo sa bene Lisa, protagonista di questo sorprendente romanzo di Thomas Schlesser (un caso editoriale internazionale, in uscita in 60 Paesi). Se Lisa ha vissuto quest’esperienza sconvolgente, suo nonno pensa che tra le sale di un grande museo, davanti a un’opera artistica, si possa fare tanto: fermare il tempo, evadere, immergersi in un altrove, interrogandosi sul passato prima di tornare al proprio presente. E affrontarlo…
Come fondere un romanzo all’arte? A leggere la biografia di Thomas Schlesser, appare evidente che tutta la sua vita è permeata di bellezza: oltre a essere storico dell’arte, Schlesser dirige la fondazione Hartung-Bergman, che si occupa di conservare e valorizzare opere, archivi e patrimonio architettonico. Inoltre insegna all’École polytechnique e poi compare un indizio che ci fa capire quanto l’arte possa fondersi con la narrazione: infatti, Schlesser ha già all’attivo biografie di pittori e artisti.
Con Gli occhi di Monna Lisa, Schlesser fa un passo oltre: crea una storia nuova, dove si muovono soprattutto una bambina di dieci anni e suo nonno. E lo fanno per le sale dei musei di Parigi, tra i più importanti al mondo. Dopo che la giovanissima protagonista, Lisa, viene colpita da una cecità transitoria, il presente e il futuro non le appaiono più allo stesso modo. Il trauma psicologico è evidente, e i suoi genitori cercano una risposta rivolgendosi, come comprensibile, ai medici. Il padre, Paul, è piuttosto smarrito, preso com’è dalla preoccupazione per gli affari del suo negozio di robivecchi, che rischia il fallimento e che lo ha portato a stordirsi con l’alcol. La madre, Camille, vorrebbe garantire a Lisa una certa serenità, ma non sa come ritrovarla, e allora fa di tutto per celarle le sue ansie, non riuscendoci appieno. Il nonno, Henry, invece, ha un’idea che non sarà forse la soluzione, ma offre un conforto immediato: anziché accompagnare la nipotina da uno psichiatra, come gli è stato richiesto, ogni mercoledì pomeriggio la porta in un museo, a cominciare dal Louvre. Il suo obiettivo non è quello di compiere un veloce giro per le sale, come fanno tanti turisti; al contrario, ogni settimana sceglie una sola opera, per qualche verso paradigmatica (non necessariamente solo di artisti rinomati). Dapprima i due osservano, in silenzio. Quindi la piccola Lisa pone domande a dir poco argute a suo nonno, dimostrando un «appetito […] già di per sé prodigioso», che supera di gran lunga l’ingenuità che potremmo aspettarci da parte di una decenne. È proprio Lisa, ad esempio, a porre domande sull’ingaggio di un artista o a collegare arditamente quadri visti in sessioni diverse, offrendo al suo amatissimo nonno soprannominato “Dedé” l’occasione per approfondire questo o quell’aspetto. E lui più volte si chiederà: «come poteva essere tanto fortunato da avere una nipote così straordinaria?»). Al di là della commozione, Henry approfitterà delle domande di Lisa per ampliare la riflessione: oltre al quadro in sé, ricorrono riflessioni socio-culturali e storiche sul periodo in cui sono vissuti gli artisti, agganci letterari e rimandi metapittorici, di grande aiuto per mostrarci come esplorare l’arte sia anzitutto immergersi in un contesto. Ma anche evadere dal nostro presente, interrogando il passato, altri problemi, altre donne e altri uomini. Sentendosi meno soli. Perché «dipingere era prima di tutto un atto d’amore».
Il ritmo di Gli occhi di Monna Lisa risponde all’imperativo di nonno Henry, ovvero a quello di prendersi del tempo per la bellezza, provare prima a guardarla e poi a riflettervi; quindi si torna alla vita, al movimento, alle azioni, agli eventi che non possiamo controllare. E non sorprende, dunque, che Gli occhi di Monna Lisa sia un caso editoriale globale, tradotto in venti paesi prima ancora della sua uscita in Francia: sì, perché dona serenità a chi la legge.
Nell’indagine artistica, piena di curiosità su artisti e opere, troviamo una quieta ammirazione per chi ha saputo trasfigurare la vita, bloccarla in un quadro, eternarla. E accanto a questo filone, seguiamo con tenerezza le vicende famigliari di una piccola e talentuosa decenne alle prese con la vertigine di una paura che si può forse imparare a contenere solo col tempo.
Amélie NOTHOMB, Psicopompo (Psychopompe), Voland.
Tra la fiaba giapponese, il mito e i ricordi dell’autrice il libro attraversa luoghi, tempi e profondità interiori.
In questo trentaduesimo romanzo Amélie Nothomb ci parla del suo amore per gli uccelli e per il loro volo, della sua infanzia errabonda al seguito del padre diplomatico, della violenza subita appena dodicenne sulla spiaggia di Cox’s Bazar in Bangladesh. A cui fanno seguito il trauma, l’anoressia come crudele possibilità di resurrezione e infine il potere salvifico della scrittura con la severa disciplina necessaria… Pagine intrise di intimità per il romanzo più personale e autobiografico della pluripremiata e amatissima autrice belga. Un libro diverso dai precedenti ma che allo stesso tempo li illumina tutti.
Daniel PENNAC, Gli esuberati (La débauche), disegni di Jacques TARDI, Feltrinelli.
Tardi, fumettista famoso in Francia, abbandona il bianco e nero per descrivere la Parigi degli anni ’90 con i suoi colori e le sue atmosfere; Pennac anima il disegno con un dialogo serrato: un maestro della letteratura e uno del fumetto hanno unito i talenti per raccontarci, con parole e immagini, una storia comica e insieme amara destinata, purtroppo, a restare attuale.
Nello zoo di Parigi c’è un intruso. Non è un animale, anche se lo hanno trattato come tale. È un uomo che ha perso il lavoro e che, barricandosi in una gabbia, tenta di sensibilizzare l’opinione pubblica. Ma riesce soltanto a trovare la morte: viene infatti ritrovato impiccato poco lontano da lì. Il caso è affidato all’ispettore Justin, il quale, alla ricerca del colpevole, si imbatterà in una fauna umana strampalata, confusa e sospetta.
L’umorismo come chiave di lettura della nostra società, con i suoi paradossi e le sue contraddizioni, in una graphic novel in cui l’acutezza dello sguardo di Daniel Pennac trova un perfetto ed esplosivo connubio nel segno di Tardi.
Jacopo VENEZIANI, La grande Parigi. 1900-1920 il periodo d’oro dell’arte moderna, Feltrinelli.
Attraverso una serie di indirizzi fondamentali, Jacopo Veneziani racconta i vent’anni che hanno reso Parigi l’epicentro dell’arte mondiale, in una fitta trama di incontri e passaggi di testimone, profonde rivalità e collaborazioni fortuite.
Ottobre 1900. Dopo un estenuante viaggio di trenta ore, due giovani artisti arrivano alla Gare d’Orléans, carichi di bagagli e attrezzi del mestiere, ma soprattutto di sogni. Si chiamano Pablo Picasso e Carlos Casagemas. Fuori li aspetta, immensa ed elettrizzante, Parigi, il luogo in cui – dopo la rivoluzione degli Impressionisti e di straordinari scultori come Auguste Rodin – ogni artista vuole essere. È la città degli infiniti cantieri e dell’Esposizione Universale, delle invenzioni mirabolanti e delle folle febbrili. Ovunque rimbomba il brulicare minaccioso ed eccitante della grande metropoli, con le sue luci, i teatri e i locali notturni, ma anche con le sue librerie e le nuove gallerie d’arte. Jacopo Veneziani accompagna passo passo il lettore per le strade della Parigi di quegli anni, e ci racconta la grande capitale nel momento magico e irripetibile in cui divenne, come scriverà Gertrude Stein, “il posto dove bisognava essere per essere liberi” e l’epicentro dell’arte mondiale. La abitano pittori e poeti squattrinati che si incontrano nello sgangherato Bateau-Lavoir a Montmartre, i Fauves trascorrono giornate intere a dipingere sulle rive della Senna, gli eccentrici futuristi sognano di scalzare il Cubismo, e le serate scorrono discutendo di arte africana o declamando versi seduti en terrasse in un caffè del Carrefour Vavin, cuore pulsante di Montparnasse. Mentre il demone della modernità contagia chiunque sia di passaggio in città con una furia creativa che non ha precedenti. Un viaggio che ci conduce dal 1900 al 1920, anni di straordinario fervore culturale e indicibile catastrofe. In compagnia di ineguagliabili artisti come Picasso, Matisse, Modigliani, Soutine, Chagall, Brâncuși, di singolari poeti come Guillaume Apollinaire, Max Jacob e Jean Cocteau, di eroine silenziose come Berthe Weill, Fernande Olivier e Jeanne Hébuterne, protagonisti di un sorprendente racconto corale che ci svela perché, allora, solo Parigi poteva diventare la capitale mondiale dell’arte. Amicizie e rivalità, sodalizi indissolubili e incontri fortuiti, passioni e tradimenti che hanno reso Parigi la capitale mondiale dell’arte.
Jacopo Veneziani (1994), storico dell’arte e divulgatore, ha vissuto otto anni a Parigi, dove si è laureato in Storia dell’arte all’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Insegna all’Università IULM di Milano ed è presidente della Galleria Ricci Oddi, la Galleria d’arte moderna della città di Piacenza.
Hélène ROCCO – Sophia VAN DEN HOEK, Parigi. Piccolo atlante edonista, L’ippocampo.
Tra le capitali più amate e visitate al mondo, Parigi offre continue sorprese all’amante del bello e del buon vivere. Seguendo i consigli di questo Piccolo atlante edonista, scoprirete imperdibili gioielli della Ville Lumière, fra uno spettacolo all’Opéra Garnier e un pranzo in un autentico bouillon per assaporare la cucina francese d’antan, una passeggiata sull’Île aux Cygnes e una visita a un gabinetto di curiosità, un film in un cinema Art Nouveau e un’avventurosa esplorazione dei sotterranei… Perdersi tra le vigne di Montmartre, a due passi dall’atelier di Suzanne Valadon. Partire in crociera sul Canal Saint-Martin… E poi ancora musei, boulevard, biblioteche, giardini, bouquinistes e altre meraviglie fra una riva e l’altra della Senna.
Edgar MORIN, Ancora un momento. Testi personali, politici, sociologici, filosofici e letterari (Encore un moment… Textes personnels, politiques, sociologiques, philosophiques et littéraires), Raffaello Cortina Editore.
“La cosa più stupefacente è che ci si stupisca così poco del fatto di vivere.” Spirito indipendente e originale, Edgar Morin conserva un gusto e un piacere intatti per le cose della vita e gli oggetti del pensiero. Dall’eleganza del volo di una rondine all’umanesimo di Montaigne, dalla missione dell’intellettuale alla lotta delle donne iraniane, niente di ciò che è umano gli è estraneo. In questo insieme appassionante di testi personali, letterari, storici e filosofici, Edgar Morin sfrutta il suo immenso sapere, accumulato in un secolo di vita, per interrogare la complessità del reale e pensare il futuro della nostra società. La curiosità dell’ultracentenario Edgar Morin per il mondo e l’umano resta incomparabilmente viva e comunicativa.
Alain MABANCKOU, Sdraiati in affari (Le commerce des Allongés), 66thand2nd.
Alain Mabanckou ricostruisce, tra aldiquà e aldilà, la vita del giovane Liwa, in un puzzle narrativo dedicato all’amato Congo che mescola umorismo e noir, con una serie di personaggi secondari indimenticabili.
In questo romanzo, politico e visionario, la lotta di classe che contraddistingue la società di Pointe-Noire prosegue anche nel regno dei morti – che qui appaiono stranamente vivi. Liwa Ekimakingaï ha trascorso l’infanzia e vive tuttora con la nonna, Mâ Lembé. Una sera di agosto si veste di tutto punto e si dirige in discoteca. Ai margini della pista da ballo, la bella Adeline gli appare irraggiungibile, eppure accetta le sue avances. La ragazza segnerà la sua fine. Il romanzo ripercorre la vita e le ultime ore del giovane, che partecipa alla propria veglia funebre per quattro lunghissimi giorni. Appena sepolto, riemerge dalla tomba. Vorrà forse vendicarsi?
Clara DUPONT-MONOD, La rivolta (La révolte), Edizioni Clichy.
«Tutto ciò che riguarda Eleonora è solenne. No, ciò che ci paralizza, in questo istante, è la sua voce. Perché è con voce dolce e piena di minaccia che mia madre ordina di andare a rovesciare nostro padre». È la voce di Riccardo Cuor di Leone, quarto degli otto figli di Eleonora d’Aquitania e di Enrico II d’Inghilterra, il Plantageneto. È lei, la madre, la vera protagonista di questa storia. Una donna colta, severa, sicura, uno dei personaggi centrali del Medioevo il cui ruolo e la cui presenza non sono mai stati adeguatamente riconosciuti dalla Storia ufficiale. Sposa giovanissima di Luigi VII di Francia, se ne separa e si unisce all’erede d’Inghilterra, portandogli in dote il più vasto territorio di Francia e creando le premesse per un potere immenso. Ma il re inglese si dimostra presto per quello che è, e in quel preciso momento Eleonora decide che è ora di prendersi ciò che dev’essere suo, usando i propri figli: Riccardo, Enrico e Goffredo. È la «rivolta», una ribellione edipica e shakespeariana condotta da una Lady Macbeth che usa i figli come strumenti, mischiando amore e morte, ambizione e lungimiranza, forza e audacia nella lotta e fragilità materna. Clara Dupont-Monod, l’autrice di Adattarsi, dipinge la vicenda di un figlio che reagì con il furore alla mancanza d’amore e di una madre che si fece corazza in un mondo violento di uomini, un affresco che ha i colori della sensibilità e della profondità, rileggendo con il suo stile fluido e ricchissimo e un’attenzione storica contemporanea uno dei periodi e delle vicende meno frequentati della storiografia, e ci propone un romanzo al tempo stesso intimo ed epico, maestoso e piccolo, pieno d’amore e attento alla leggerezza dell’essere e all’intima verità degli esseri umani.
«Chiunque avrebbe tremato all’idea di raccontare la vicenda umana di Eleonora d’Aquitania. Ma Clara Dupont-Monod danza magnificamente con la Storia senza sbagliare un passo» Le Figaro
«La storia diventa un balletto, un’epopea sfrenata in cui un figlio pazzo di sua madre deve uccidere il proprio padre. È Edipo e Shakespeare nel palazzo di Poitiers, il Trono di Spade in Aquitania» Le Point
Dominique ROQUES, Il profumo delle foreste. Un viaggio sensoriale alla scoperta degli alberi (Le parfum des forêts. L’homme et l’arbre, un lien millénaire), Feltrinelli.
Sourceur per una delle principali aziende dell’industria profumiera ed ex taglialegna, Dominique Roques – dopo il successo internazionale di Il cercatore di essenze, ci accompagna in un’appassionante avventura sensoriale, alla scoperta di foreste e alberi leggendari. Dal Libano alla California, fino al Paraguay, un viaggio curioso e sofisticato per raccontare il legame millenario che unisce gli alberi e l’uomo.
Ogni albero custodisce una storia.
Cacciatore di essenze, esperto di profumi e instancabile viaggiatore, Dominique Roques esplora il legame millenario che unisce gli alberi e l’uomo, attraverso un viaggio nelle foreste del mondo. I mitici cedri del Libano, usati per costruire il tempio di Salomone. I faggi europei, simbolo di mistero e di pericolo, abbattuti per far spazio all’urbanizzazione. Le sequoie giganti californiane, decimate dall’arrivo della meccanizzazione e che hanno poi fatto nascere la coscienza ecologica americana. O ancora, il guaiaco del Paraguay, con il suo straordinario legno blu profumato. Figlio di un taglialegna, Roques inizia a frequentare i boschi fin da bambino. L’attrazione che esercitano su di lui lo porta inizialmente a seguire le orme del padre, prima che la crescente preoccupazione per la scomparsa degli alberi e la fascinazione per l’olio di aghi di pino decidano del suo futuro mestiere di cercatore di essenze per l’industria profumiera, dando un senso al suo percorso. E proprio attraverso il filo conduttore del profumo, onnipresente perfino nel fumo del carbone, Dominique Roques ci accompagna in un incredibile viaggio, con incursioni nella letteratura e nell’arte e affascinanti incontri con chi ogni giorno lotta contro la deforestazione e i conseguenti danni alla biodiversità. Un libro colto e raffinato, scritto con competenza e passione, che ci ricorda che l’uomo trascorre sulla terra solo un istante, mentre le foreste sono il nostro lasciapassare per l’eternità.
Dominique FORTIER, Le ombre bianche (Les ombres blanches), alter ego.
Come si misura una vita? Può misurarsi in poesie, allo stesso modo in cui si contano le sillabe di un alessandrino? Cosa rimane di noi quando non ci siamo più?
Quando Emily Dickinson morì nel 1886, lasciò centinaia di testi scarabocchiati su ritagli di carta. Furono ritrovati con sorpresa dalla sorella Lavinia, che ne affidò la cura a Mabel Loomis Todd, amante del fratello, al fine di pubblicarli. Senza queste due donne e senza il contributo di Susan Gilbert Dickinson, cognata e amica intima di Emily, il mondo non avrebbe mai conosciuto questa formidabile opera fantasma, senza dubbio l’impresa poetica più singolare della storia della letteratura americana.
Le ombre bianche riprende da dove si era interrotto Le città di carta, raccontando la storia improbabile – quasi miracolosa – di come un’opera possa nascere anni dopo la scomparsa della sua autrice. In queste pagine sensibili e luminose, Dominique Fortier esplora, attraverso la poesia di Dickinson, il misterioso potere che i libri esercitano sulle nostre vite e sonda la natura fragile ma necessaria delle parole.
Dominique Fortier è nata nel 1972 e vive a Montréal, nel Québec. Ha con seguito un dottorato di ricerca in Letteratura presso la McGill University ed è una stimata editor e traduttrice. Il suo romanzo d’esordio, Du bon usage des étoiles, è stato pubblicato per la prima volta in Québec nel 2008 e si è aggiudicato il Premio “Gens de Mer” del festival Étonnants Voyageurs. In Italia ha pubblicato Le città di carta, opera tradotta in dodici lingue e vincitrice, nella sua edizione francese, del prestigioso “Prix Renaudot”, e E tutt’intorno il mare, vincitore del “Prix littéraire du Gouverneur général”.
Benoît PHILIPPON, La centenaria con la pistola (Mamie Luger), Ponte alle Grazie.
Un enorme successo del passaparola arriva finalmente in Italia.
Un piccolo villaggio nel Massiccio Centrale francese. L’alba. Risuonano degli spari. Un’anziana signora ha imbracciato la doppietta e si è messa a far fuoco contro il vicino di casa, poi contro i poliziotti sopraggiunti. È così che l’ispettore André Ventura incontra la centoduenne Berthe Gavignol, cinque volte vedova, ancora piuttosto arzilla e ancora dotata di buona mira. Nell’interrogatorio che segue, l’ispettore e il lettore impareranno a conoscere la vivace vecchietta dalla lingua affilata e dal grilletto facile, indotta a ripercorrere gli episodi principali della sua lunga vita e della sua carriera criminale. Chi è stata davvero Berthe: una serial killer, una sorta di Barbablù al femminile o una donna libera, una femminista ante litteram, capace di conquistarsi l’emancipazione a colpi di pistola?
«Poetico, realistico, cinico, commovente e avvincente. Un testo di alta intensità, divertente e emozionante» – Lire
«La centenaria con la pistola ci parla del destino di una donna che ha attraversato il ventesimo secolo come molte altre donne, con il suo carico di costrizioni, violenze coniugali, stupri, umiliazioni. Solo che Berthe ha deciso di non subire.» – France Info
Raphaëlle GIORDANO, La vita inizia quando smetti di lavorare (Le spleen du pop-corn qui voulait exploser de joie), Garzanti.
«È tutto a posto!» Una bugia che Joy ripete ogni giorno in ufficio. Perché sa benissimo che, in un’agenzia creativa, è l’unica risposta ammessa. E perché, anche quando non è vero, riesce sempre a cavarsela. Un giorno, però, uno sconosciuto le fa una domanda diversa dal solito, semplice ma capace di far crollare il castello di carte che ha costruito con tanta cura: «Come stai?». Ed è la domanda più terrificante che potesse sentirsi rivolgere. È tutto a posto. Mentre Joy cerca di propinare al suo interlocutore la sua magica menzogna, capisce che, questa volta, non sa nemmeno da dove cominciare. Lo sconosciuto che l’ha messa in crisi è Benjamin, un organizzatore di eventi con cui dovrà occuparsi della festa aziendale. Benjamin è una persona speciale, che ha deciso di imperniare sulla gioia ogni aspetto della sua vita. Lavorare insieme a lui si rivela un corso accelerato di felicità. Joy capisce che, nell’ansia di piacere a tutti, stava smettendo di piacere a sé stessa. Benjamin le insegna tecniche infallibili per non farsi mettere i piedi in testa, la convince che spegnere il telefono, ogni tanto, è l’unico modo per connettersi davvero con il mondo. Joy impara a dire di no a ciò che non la fa sentire bene, e a dire di sì alle cose nuove e belle, anche se fanno paura. E capisce che è arrivato il momento di smettere di subire la vita: è ora di cominciare a viverla. Un passo dopo l’altro. Perché non può esserci alcun «è tutto a posto» se prima non impara a voler bene a sé stessa.
“I romanzi di Raphaëlle Giordano incoraggiano tutti a realizzare il proprio potenziale.” – Pleine Vie
“I piccoli piaceri della vita quotidiana vanno assaporati, come la lettura di questo romanzo che risolleva il morale in poche ore. Un salvavita.” – Marie Claire
“Non c’è niente di meglio che il nuovo, divertente romanzo di Raphaëlle Giordano per scrollarsi di dosso la tristezza. È un inno all’allegria.” – Femme Actuelle
LIVRES POUR LES LECTEURS LES PLUS PETITS
Bernard FRIOT, Il mio primo libro di poesie d’amore (Poèmes pressés; je t’aime, je t’aime, je t’aime), Editrice Il Castoro. Età di lettura: da 8 anni.
Ci sono mille modi per amare e mille modi per dirlo. Una raccolta di 54 brevi poesie d’amore che sanno parlare ai ragazzi e agli adulti. Per risvegliare le emozioni e trovare le parole per dirlo, a ogni età! Cos’è l’amore? Com’è? È piccolo? Grande? Timido? Di certo è misterioso, e ha più di mille volti. Molti li si può incontrare in queste poesie.
Con lo humor e l’ironia che lo contraddistinguono da sempre, Bernard Friot ci propone una raccolta di poesie d’amore che è insieme poetica e divertente. Una raccolta perfetta per introdurre i ragazzi alla poesia e per parlare con gli adolescenti di emozioni e sentimenti, sui banchi di scuola e fuori. Ma questa è una raccolta adatta anche agli adulti, per aiutarli a riscoprire una confidenza con la propria intimità e con il lato più puro e semplice dell’amore.
Gilles PARIS, La mia vita da Zucchina (Autobiographie d’une Courgette), Rizzoli. Età di lettura: da 12 anni.
Da quando il papà è sparito, il piccolo Icaro, soprannominato Zucchina, vive con la mamma, una donna depressa e alcolizzata. Un giorno, giocando con una pistola trovata in casa, per sbaglio Icaro fa partire un colpo e la uccide… E la sua vita cambia per sempre. I servizi sociali lo affidano a una casa famiglia, e qui a poco a poco Icaro scopre che un’altra vita è possibile. Una vita fatta di amici e litigi, di scuola e divertimenti, di problemi e soluzioni. E di amore… Un romanzo di crescita e riscatto, diventato un classico contemporaneo.
Gilles Paris lavora nel mondo dell’editoria da anni. Autobiografia di una zucchina è il suo secondo romanzo, che ha riscosso grandissimo successo in Francia, e da cui è stato tratto il film di animazione diretto da Claude Barras. Per poter scrivere il suo romanzo, l’autore ha frequentato per mesi una casa di accoglienza per bambini difficili e ha consultato decine di giudici, educatori e psicologi.
Alexandre CHARDIN, La mia fuga sugli alberi (Ma fugue dans les arbres), Mondadori. Età di lettura: da 9 anni.
C’è un mistero nella famiglia di Albertine, detta Tine. Da quando la mamma se n’è andata, il papà ha tagliato tutti gli alberi nella loro tenuta. Inoltre è sempre assente, tranne quando torna per proibirle i jeans, l’arrampicata o le arti marziali. E niente manifestazioni d’affetto. Per fortuna, Tine e suo fratello Sylvain possono contare sul loro baby sitter, Pato, che li fa camminare a piedi nudi sull’erba bagnata di rugiada, e cancella la tristezza con delle squisite torte al cioccolato. Finché un giorno Pato osa appendere un’altalena a un ramo che sporge sulla proprietà e il papà di Tine lo licenzia. A lei cade il mondo addosso e d’impulso scappa, oltre il muro di cinta, nella foresta proibita. Là, man mano impara a vivere senza orologio, a difendersi dagli animali selvatici e da chi vorrebbe riportarla a terra. Ad ascoltare la voce del vento – e la propria. Sospesa nel verde delle chiome, riuscirà a trovare il coraggio per affrontare il papà e svelare il mistero che lo porta a odiare così tanto gli alberi?
Alexandre Chardin è nato a Strasburgo nel 1971, è laureato in Lettere e insegna alle medie. Ha pubblicato in Francia numerosi libri per ragazzi, tradotti in diversi paesi, e quando scrive storie lo fa pensando ai suoi figli.
Christine SCHNEIDER, Una giornata al museo (Le musée d’Iris), illustrazioni di Hervé PINEL, Editrice Il Castoro. Età di lettura: da 5 anni.
In un perfetto mix tra parole, illustrazioni originali e capolavori, Christine Schneider e Hervé Pinel ci mostrano tutta la forza e l’incanto dell’arte: una piccola grande avventura sul filo della fantasia.
In un giorno di pioggia, Iris a casa si annoia. Ed ecco che il Grande Elefante Grigio decide di portarla al museo. E comincia una visita davvero speciale: i dipinti prendono vita in modi del tutto inaspettati. La zattera della Medusa gocciola, una mela cade dal ritratto di Arcimboldo, e perfino la famosa Monna Lisa non sta composta come al solito e fa la linguaccia! La finzione dei quadri esce dalle cornici e fa irruzione nella realtà e il museo diventa un luogo straordinario e pieno di sorprese.
Alla fine del testo troviamo la lista con le collocazioni delle opere per invitarci a far sì che, abbandonate le pagine, il viaggio continui davvero. Perché non c’è avventura migliore, a tutte le età, di partire per andare a scoprire la bellezza con i propri occhi.
Édouard MANCEAU, Mostro zuccone (Gros cornichon), Glifo Edizioni. Età di lettura: da 2 anni.
Gioca con la paura, smonta il mostro e costruisci qualcos’altro.
Se solo ti salta in mente di bussare alla mia porta, ti avverto… Ti mangio in un sol boccone, MOSTRO ZUCCONE! Non mi fai mica paura! Ti faccio il solletico alle corna… Ora non mi puoi attaccare, MOSTRO ZUCCONE! Ti faccio il solletico alle braccia… Ora non mi puoi acchiappare, MOSTRO ZUCCONE!
Pagina dopo pagina, il piccolo lettore solletica le diverse parti del mostro per smontarlo a poco a poco: le corna si trasformano in una splendente luna, le braccia e le gambe si piantano come alberi, e i denti aguzzi… diventano uno steccato! Le forme del mostriciattolo, prima minacciose, costruiscono infine un paesaggio notturno rassicurante. La narrazione visiva, semplice e dai colori vivaci, è perfetta per divertenti attività laboratoriali.
Édouard Manceau (1969) vive a Tolosa. È autore e illustratore di un centinaio di libri per bambini. Viaggia spesso per incontrare i bambini e parlare dell’avventura della letteratura, del potere dei libri e dell’importanza di essere un lettore.
EXPOSITIONS
Monet. Capolavori dal Musée Marmottan Monet di Parigi. Padova. Centro culturale Altinate / San Gaetano. Fino al 21 luglio 2024.
A 150 anni dalla prima mostra a Parigi che sancì la nascita del movimento Impressionista nel 1874, dal 9 marzo al Centro Culturale Altinate/San Gaetano viene dedicato un tributo a colui che è passato alla storia come padre della corrente artistica più amata al mondo: Claude Monet
Arthemisia, con il Comune di Padova e il Musée Marmottan Monet, dà vita ad un racconto emozionante, attraverso l’esposizione di oltre 50 capolavori – tra cui le Ninfee, gli Iris, i Paesaggi londinesi e molti altri ancora – arricchiti da sale spettacolari, tantissimi contenuti, video, testimonianze e atmosfere magiche.
Le opere esposte nella mostra sono quelle conservate al Musée Marmottan Monet di Parigi che custodisce la più grande e importante collezione di dipinti dell’artista francese, frutto della generosa donazione fatta dal figlio Michel nel 1966. Sono le opere a cui Monet teneva di più, le “sue” opere, quelle che ha conservato gelosamente nella sua casa di Giverny fino alla morte, da cui non ha mai voluto separarsi.
La mostra è quindi anche un viaggio nel mondo intimo di Monet, nella sua casa e nella sua anima.
Henri de Toulouse-Lautrec. Parigi 1881-1901. Dipinti, pastelli, disegni e manifesti. Rovigo. Palazzo Roverella. Fino al 30 giugno 2024
L’opera più completa di Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) arriva in Italia: più di 200 opere per raccontare il grande artista francese e la Parigi di fin de siècle
Superando l’approccio che tanto spesso riduce Toulouse-Lautrec alla sola attività di creatore di manifesti, questa mostra si sofferma sulla sua attività di pittore, con dipinti e pastelli provenienti da importanti musei americani ed europei, oltre che francesi.
La mostra ricostruisce l’ambiente parigino in cui operava l’artista mettendolo a confronto con realisti, impressionisti e simbolisti con cui condivideva esperienze e momenti di vita quotidiana.
Oltre alle celebri Affiches, dipinti e disegni preparatori dell’artista sono affiancati in un rapporto dialettico ai lavori dei numerosi artisti attivi contemporaneamente negli stessi ambienti e che spesso affrontano le stesse tematiche.
60 opere dell’artista, su più di 200 opere complessive, evocano la vivacità della scena artistica parigina.
E non finisce qui. Palazzo Roverella proporrà una programma di eventi speciali offrendo ai visitatori l’opportunità di approfondire ogni aspetto della vita e dell’opera di Henri de Toulouse-Lautrec.
Cézanne/Renoir. Milano. Palazzo Reale. Fino al 30 giugno 2024
Palazzo Reale rende omaggio all’eredità di Paul Cézanne e Pierre Auguste Renoir con una mostra che indaga la loro influenza sui movimenti artistici successivi.
Nelle prestigiose sale espositive di Palazzo Reale a Milano, cinquantadue capolavori provenienti dalle collezioni del Musée d’Orsay e del Musée de l’Orangerie di Parigi ripercorrono la vita e l’opera di Paul Cézanne e Pierre-Auguste Renoir, maestri che hanno contribuito in maniera decisiva alla nascita dell’Impressionismo, che compie 150 anni, il prossimo 15 aprile 2024. Un viaggio tra i loro dipinti più iconici, dai ritratti, ai paesaggi, alle nature morte, alle bagnanti. La mostra si completa con la sezione che documenta quanto decisivo sia stato l’impatto e l’influenza che i due ebbero sulla successiva generazione di artisti, attraverso il confronto tra due opere di Cézanne e Renoir con due dipinti di Pablo Picasso. La rassegna è curata da Cécile Girardeau, conservatrice del Museé d’Orsay, e Stefano Zuffi, storico dell’arte.
De Nittis. Pittore della vita moderna. Milano. Palazzo Reale. Fino al 30 giugno 2024
In questa mostra si intende esaltare la statura internazionale di un pittore che è stato, insieme a Boldini, il più grande degli Italiens de Paris, dove è riuscito a reggere il confronto con Manet, Degas e gli impressionisti, con cui ha saputo condividere, pur nella diversità del linguaggio pittorico, l’aspirazione a rivoluzionare l’idea stessa della pittura, scardinando una volta per sempre la gerarchia dei generi per raggiungere quell’autonomia dell’arte che è stata la massima aspirazione della modernità.
I francesi e De Nittis, che si è sempre sentito profondamente parigino di adozione, hanno affrontato gli stessi temi, come il paesaggio, il ritratto e la rappresentazione della vita moderna che De Nittis ha saputo catturare lungo le strade delle due metropoli da lui frequentate, in quegli anni grandi capitali europee dell’arte: Parigi e Londra. Ha saputo rappresentare con le due metropoli, in una straordinaria pittura en plein air, i luoghi privilegiati della mitologia della modernità, che saranno collocati al centro di un percorso espositivo che si sviluppa lungo un arco temporale di vent’anni, dal 1864 al 1884, ricostruendo un’avventura pittorica assolutamente straordinaria, conclusasi prematuramente con la sua scomparsa a soli 38 anni di età.
I risultati da lui raggiunti si devono a un’innata genialità, alla capacità di sapersi confrontare con i maggiori artisti del suo tempo, alla sua curiosità intellettuale, alla sua disponibilità verso altri linguaggi. È inoltre tra gli artisti dell’epoca che meglio si è saputo misurare con la pittura giapponese allora diventata di moda.
Picasso. La metamorfosi della figura. Milano. MUDEC. Fino al 30 giugno 2024
Picasso non considerava come ‘primitiva’ l’arte che lo ispirava, che muoveva la sua mente creativa in un desiderio inarrestabile di aprire nuove strade, non vedeva un ‘prima’ e un ‘dopo’ nell’arte, non c’era un’arte “altra”, “diversa”: Picasso la concepiva come un Tutto senza tempo.
La mostra chiude idealmente un lungo 2023 di celebrazioni del 50° anniversario della morte del pittore e lo fa ripercorrendo la ricchissima produzione di Picasso, dalle opere giovanili fino alle più tarde, alla luce del suo amore per le fonti artistiche ‘primigenie’, per l’‘arte primitiva’. Infatti, è importante far conoscere al pubblico come Picasso abbia colto l’essenza e il significato dell’arte africana e l’abbia assimilata nella sua produzione per tutta la vita, dal 1906 – anno fondamentale per la sua produzione – fino agli ultimi lavori degli anni Sessanta. Col ritorno al “primitivismo”, intorno al 1925, l’artista trae gli strumenti del linguaggio plastico da esempi africani, ma anche da esempi neolitici e proto-iberici (della Spagna preromana), prende spunto dall’arte oceanica, dall’antica arte egizia e da quella della Grecia classica (vasi a figure nere).
Picasso inventa trasposizioni, rimodella figure dai volumi sproporzionati, in una costante metamorfosi delle figure che spesso hanno una forte connotazione erotica, e che governeranno l’evoluzione della sua pittura e della sua scultura, soprattutto nei momenti di crisi personale o sociale.
Van Gogh. Trieste. Museo Revoltella. Fino al 30 giugno 2024
La mostra, attraverso l’esposizione di oltre 50 capolavori di Van Gogh, provenienti dal Kröller-Müller Museum di Otterlo, vuole documentare l’intero percorso artistico del pittore a partire dall’appassionato rapporto con gli scuri paesaggi della giovinezza, per proseguire con i disegni e gli oli dedicati al tema dei tessitori, per giungere alle opere del suo soggiorno parigino, raffiguranti il paesaggio e momenti della vita sociale dell’artista ed infine agli ultimi dipinti di St. Remy e Auvers-Sur-Oise, dove mise fine alla sua tormentata vita.
L’esposizione sarà arricchita da una presenza speciale: i due ritratti di Monsieur e Madame Ginoux (i proprietari del caffè di Arles frequentato da Van Gogh), realizzati nel 1890, sono conservati uno nel Kröller-Müller Museum – prestatore di quasi tutte le opere presenti in mostra – e l’altra alla Galleria Nazionale di Roma. In occasione della mostra triestina i due coniugi, amici e ritratti da Van Gogh, si rincontreranno e potranno stare nuovamente vicini.
Boldini, de Nittis et les italiens de Paris. Castello di Novara. Fino al 7 aprile 2024.
La mostra è dedicata ad alcuni degli artisti italiani più noti e amati dal grande pubblico, conosciuti internazionalmente come Les italiens de Paris, primi tra tutti il ferrarese Giovanni Boldini (1842-1931) e il barlettano Giuseppe de Nittis (1846-1884). Il percorso espositivo, articolato in otto sezioni, segue l’andamento delle suggestive sale del Castello e si propone di illustrare, attraverso confronti dal ritmo serrato e stimolante, il lavoro dei pittori italiani di maggior successo attivi nella Parigi del secondo Ottocento e del primo Novecento. È il periodo in cui la modernità si identificava nelle grandi capitali europee come Parigi (soprattutto) e Londra, che – con la nascita delle prime Esposizioni Universali – divennero “vetrine” per milioni di viaggiatori, simboli di benessere e progresso, come pure centri nevralgici del mercato internazionale dell’arte contemporanea.
Attratti da questa stimolante atmosfera – prodromica alla Belle Époque – alcuni dei nostri pittori più talentuosi decisero di trasferirsi (per periodi più o meno lunghi) a Parigi.
Al visitatore sono proposte oltre novanta opere, da collezioni pubbliche e private, dalle quali emerge la straordinaria vitalità di quella stagione artistica, durante la quale i pittori “nostrani” vennero in contatto con una realtà socio-economica impensabile in Patria, che plasticamente si manifestava negli eleganti edifici parigini e nelle piazze piene di gente elegante; tale soggiorno li portò anche all’incontro con intellettuali di prim’ordine e “colleghi” pittori visionari, nonché con facoltosi nobili o borghesi che si innamorarono dei loro quadri.
Paris 1874. Inventer l’impressionnisme. Paris. Musée d’Orsay. Jusqu’au 14 juillet 2024
Il y a 150 ans, le 15 avril 1874, ouvre à Paris la première exposition impressionniste. «Affamés d’indépendance», Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley ou encore Cézanne ont décidé de s’affranchir des règles en organisant leur propre exposition, en dehors des voies officielles: l’impressionnisme est né. Pour célébrer cet anniversaire, le musée d’Orsay présente quelque 130 œuvres, et porte un regard neuf sur cette date-clé, considérée comme le coup d’envoi des avant-gardes.
Que s’est-il passé exactement en ce printemps 1874 à Paris, et quel sens donner aujourd’hui à une exposition devenue mythique ? Paris 1874. L’instant impressionniste propose de retracer l’avènement d’un mouvement artistique surgi dans un monde en pleine mutation. Paris 1874 fait le point sur les circonstances ayant mené ces 31 artistes – parmi lesquels sept seulement sont aujourd’hui universellement renommés – à se réunir pour exposer ensemble leurs œuvres. Le climat de la période est celui d’un après-guerre, faisant suite à deux conflits: la Guerre franco-allemande de 1870, puis une violente guerre civile. Dans ce contexte de crise les artistes repensent leur art et explorent de nouvelles directions. Un petit «clan des révoltés» peint des scènes de la vie moderne, ou des paysages aux tons clairs et à la touche enlevée, croqués en plein air. Comme le note un observateur, «ce qu’ils semblent rechercher avant tout, c’est l’impression». Dans Paris 1874, une sélection d’œuvres ayant figuré à l’exposition impressionniste de 1874 est mise en perspective avec des tableaux et sculptures montrés au même moment au Salon officiel. Cette confrontation inédite permet de restituer le choc visuel des œuvres alors exposées par les impressionnistes, mais aussi de le nuancer, par des parallèles et recoupements inattendus entre la première exposition impressionniste et le Salon.
L’exposition du musée d’Orsay montre les contradictions et l’infinie richesse de la création contemporaine en ce printemps 1874, tout en soulignant la modernité radicale de l’art de ces jeunes artistes. «Bonne chance!», les encourage un critique, «il ressort toujours quelque chose des innovations.»
Festival Normandie Impressionniste. Du 22 mars au 22 septembre 2024.
Le Festival Normandie Impressionniste fait son grand retour en 2024 pour célébrer les 150 ans de ce mouvement artistique. Art, culture, innovation: c’est l’événement à ne pas manquer! Né au Havre avec la toile Impression Soleil Levant de Claude Monet, l’Impressionnisme s’est développé en grande partie en Seine-Maritime. Terre d’inspiration de nombreux artistes comme Boudin, Renoir, Pissarro ou encore Sisley, elle continue de nous inspirer encore aujourd’hui. Le Festival Normandie Impressionniste 2024 vous invite à fêter les 150 ans de ce courant pictural, qui a révolutionné le monde de l’art au XIXème siècle, le temps d’une saison exceptionnelle de 6 mois! Durant cette saison, de nombreuses festivités vous attendent sur tout le territoire, avec comme fil rouge l’esprit d’invention de ce mouvement. Expositions, spectacles, projections… C’est 150 événements disséminé sur toute la Normandie!
Le festival cherche à réinventer notre perception et notre représentation du réel, tout en explorant le rôle de la nature, du paysage, et de la créativité. Le mouvement impressionniste a posé des questions fondamentales sur notre rapport à la nature et au paysage. Les artistes de l’époque, tels que Monet, Renoir, et Degas, ont bouleversé les conventions artistiques de leur temps en cherchant à capturer la lumière, les couleurs et les émotions fugitives. Aujourd’hui, Normandie Impressionniste propose une réinvention contemporaine de ces idées pionnières, mettant en lumière l’héritage de ce mouvement artistique à travers la création contemporaine. Avec un engagement artistique transcendant toutes les disciplines, le festival offre des moments uniques, à la fois accessibles et ambitieux. Il se distingue par sa présence dans l’espace public, qu’il s’agisse de lieux célèbres ou moins connus du patrimoine normand, de sites historiques et industriels, d’environnements naturels ou de terrains sportifs, contribuant ainsi à forger une identité distinctive pour le festival.
Dans les temps forts de cette édition, vous retrouverez deux expositions au Musées des Beaux-Arts de Rouen.
David Hockney : Normandism. Du 22 mars au 22 septembre 2024
Avec son exposition, l’illustre peintre britannique David Hockney, installé en Normandie depuis plusieurs années, rend hommage au courant qu’il affectionne particulièrement et donne sa propre interprétation des paysages normands. Vous découvrirez une série de toiles inédites peintes chez lui. Un joli dialogue entre ses peintures normandes et les chefs d’œuvre du musée. Préparez-vous à en prendre plein les yeux!
Whistler, l’effet papillon. Du 24 mai au 24 juillet 2024
Moment phare du Festival Normandie Impressionniste 2024, cette exposition vous plonge dans l’univers du peintre américain James Abott McNeill Whistler. Contemporain des impressionnistes, cet artiste a sans nul doute apporté sa contribution à l’art de son époque, avec une vision unique. Avec des prêts de chefs d’œuvre internationaux, le Musée des Beaux-Arts vous invite à explorer de la figure de l’artiste dandy, autant que de son influence sur toutes les formes d’arts de la fin du XIXe siècle.
Pour découvrir tout le programme : www.normandie-impressioniste.fr
Marc Rothko – Retrospective. Paris. Fondation Louis Vuitton. Jusqu’au 2 avril 2024
«Je m’intéresse uniquement à l’expression des émotions humaines fondamentales.» Marc Rothko
La rétrospective révèle 115 œuvres de l’artiste provenant des plus grandes collections privées et institutionnelles internationales, dont la National Gallery of Art de Washington DC, la famille de l’artiste et la Tate de Londres. De ses premières peintures figuratives aux créations abstraites pour lesquelles il est le plus connu aujourd’hui, l’œuvre de Mark Rothko est exposée chronologiquement dans les espaces de la Fondation, retraçant l’intégralité de sa carrière inspirante.
THÉÂTRE
Cyrano de Bergerac. Di Edmond Rostand. Adattamento e regia di Arturo Cirillo. Padova. Teatro Verdi dall’8 al 12 maggio 2024.
Arturo Cirillo porta in scena l’indimenticabile storia d’amore tra Cyrano, Rossana e Cristiano, contaminandola con musiche e canzoni. In un carosello di mantelli, piume, cappelli a cilindro e paillette il poeta spadaccino, raccontato da Edmond Rostand a fine Ottocento, abbandonerà la malinconia per diventare un performer che, sul palco, riesce ad esprimersi fino in fondo. Non solo parole e poesia, ma un vero e proprio spettacolo musicale che darà vita ad un Cyrano ancor più visionario, abbandonando l’immagine dell’eroe della retorica. Un teatro canzone, un modo per raccontare comunque la famosa e triste vicenda d’amore attraverso non solo le parole ma anche le note, che smuovono i cuori e ridanno vita al dramma musicale di un uomo che si considerava brutto e non degno di essere amato.
CINÉMA
Una bugia per due (Je ne suis pas un héros). Un film di Rudy Milstein. Con Vincent Dedienne, Géraldine Nakache, Clémence Poésy, Isabelle Nanty. Uscita 1 febbraio 2024.
Una bugia per due è una commedia sociale che non nasce dalla tensione ma, al contrario, da un’anarchia che porta a sovvertire le regole. Il suo spirito incarna quello di Bruno, il vicino di casa di Louis interpretato proprio dal regista Rudy Milstein e, come il suo personaggio, anche il film si mostra imprevedibile soprattutto nel modo in cui usa la commedia per parlare di temi seri come la malattia, l’inquinamento e l’ingiustizia sociale. Al di là di qualche forzatura grottesca o di eccesso visionario, il suo film riesce comunque a trovare una sua autenticità e verità. Milstein preferisce mettere dentro il film qualcosa in più piuttosto che in meno, proprio perché ha l’urgenza di raccontare una vicenda coinvolgente, supportato soprattutto dai suoi ottimi attori dove, oltre a Vincent Dedienne nei panni di Louis, risultano particolarmente convincenti anche Clémence Posey in quelli di Elsa e Géraldine Nakache in quelli di Hélène.
I tre moschettieri – Milady (Les Trois Mousquetaires: Milady). Un film di Martin Bourboulon. Con François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï. Uscita 14 febbraio 2024.
Francia 1627. Il giovane D’Artagnan è alla ricerca dell’amata Constance, scomparsa dopo un fallito attentato a Luigi XIII. Crede di poterla liberare ma nella cella trova la misteriosa Milady. La donna è al servizio del cardinale Richelieu e viene ricercata sia dai cattolici che dai protestanti i quali si confrontano a La Rochelle che rischia di diventare il luogo in cui si aprirà una nuova guerra di religione. Nel frattempo Athos deve lasciare il figlio per tornare a combattere e Aramis deve risolvere un problema della sorella che si trova in convento. La seconda parte della saga cinematografica da Dumas non tradisce le aspettative e dà l’appuntamento ad un terzo film. L’obiettivo di Bourboulon è riportare sullo schermo l’opera letteraria di Dumas rispettandola e al contempo consentendo al cosiddetto genere ‘cappa e spada’ di poter avere una sua dignitosa nuova riconoscibilità sul grande schermo. Riesce a realizzare entrambi i propositi grazie alla riproposizione di un cast di elevato livello in cui ognuno prende sul serio il proprio personaggio.
Le avventure del piccolo Nicolas (Le Petit Nicolas – Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux?). Un film di Amandine Fredon, Benjamin Massoubre. Con Alain Chabat, Laurent Lafitte, Simon Faliu, Marc Arnaud. Uscita 15 febbraio 2024.
Nicolas incontra i suoi creatori: una storia animata di amicizia raccontata con grazia e tenerezza.
È la fine degli anni ’50. Lo scrittore René Goscinny e l’illustratore Jean-Jacques Sempé creano insieme il personaggio del piccolo Nicolas, che diventerà il protagonista di una lunga serie di avventure a fumetti ed entrerà nel cuore dei bambini di tutto il mondo, soprattutto quelli francesi, per cui Nicolas è un vero e proprio compagno di giochi. La caratteristica di queste storie è il modo in cui gli autori si immedesimano totalmente con il loro eroe pensando come fa un bambino della sua età, con la capacità unica di rievocare l’universo infantile senza giudicarlo. Ne Le petit Nicolas però è il protagonista ad entrare nel mondo dei suoi inventori, interagendo con loro e dandoci modo di conoscerli meglio per capire qual era il loro rapporto e quali ricordi del duo sono confluiti nella sua creazione. Dopo i due deliziosi film firmati da Laurent Tirard e interpretati da Valérie Lemercier e Kad Merad, Le petit Nicolas torna alle origini con un film di pura animazione che riprende il tratto caratteristico delle storie a fumetti che hanno incantato generazioni di bambini. Il film è virtualmente dedicato a coloro che hanno scelto una vita creativa che consente loro di reinventarsi e di non abbandonare il proprio fanciullo interiore, ed è indicato sia per i più piccoli che per gli adulti, che coglieranno i molti riferimenti all’epoca e al luogo in cui è ambientata la storia, provando una forte nostalgia per la Parigi del mito.
Emma e il giaguaro nero (Le dernier jaguar). Un film di Gilles de Maistre. Con Emily Bett Rickards, Lumi Pollack, Wayne Charles Baker, Paul Greene. Uscita 22 febbraio 2024.
Un’avventura al femminile dai risvolti sociali ed ecologici, ambientata negli splendidi scenari dell’Amazzonia.
Emma è un’adolescente cresciuta in Amazzonia con i genitori appassionati ambientalisti. Dopo la morte della madre vive a New York con il padre. Quando viene a sapere che il giaguaro nero con cui era cresciuta ora rischia di essere catturato dai bracconieri come specie rara inventa una scusa e parte. Viene seguita dalla sua professoressa di Biologia che ha molteplici paure e vorrebbe riportarla indietro. De Maistre si è ormai profilato come il regista che porta sullo schermo gli animali rispettando la Natura. Nel senso più pieno del termine perché non si limita a realizzare film con specie apparentemente difficili da utilizzare su un set ma non fa uso di effetti speciali. Tutto ciò è finalizzato ad una narrazione che mette in luce non solo la necessità della difesa della fauna ma anche l’urgenza di bloccare il processo di deforestazione che in Amazzonia sta assumendo proporzioni insostenibili.
Persepolis. Un film di animazione di Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud. Con Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve, Danielle Darrieux, Simon Abkarian. Uscita 4 marzo 2024.
Animazione di qualità per una donna in difesa della dignità femminile.
Teheran, 1978: Marjane, otto anni, sogna di essere un profeta che salverà il mondo. Educata da genitori molto moderni e particolarmente legata a sua nonna, segue con trepidazione gli avvenimenti che porteranno alla Rivoluzione e provocheranno la caduta dello Scià. Con l’instaurazione della Repubblica islamica inizia il periodo dei « pasdaran » che controllano i comportamenti e i costumi dei cittadini. Marjane, che deve portare il velo, diventa rivoluzionaria.
Ancora un’estate (L’été dernier). Un film di Catherine Breillat. Con Léa Drucker, Samuel Kircher, Olivier Rabourdin, Clotilde Courau. Uscita 7 marzo 2024.
Anne è un avvocato specializzato nella difesa di minori abusate. Ha un marito, Pierre, e due bambine adottate. Un giorno arriva nella loro bella casa Theo, diciassettenne figlio di primo letto di Pierre. I due inizialmente non si sopportano per poi invece essere attratti l’uno dall’altra con tutte le conseguenze che questa relazione può comportare. Questa è la sfida che ha conquistato Breillat: far emergere la purezza e l’intensità di un rapporto che, se visto dall’esterno, non può che essere deprecato. L’esordiente Samuel Kircher offre al film il saper essere seducente e anche dei lati oscuri. Il suo è un nome che sentiremo ancora. Come quelli di molti attori giovani che poi hanno trovato una loro strada nel cinema francese.
Kina e Yuk alla scoperta del mondo (Kina et Juk renards de la banquise). Un film di Guillaume Maidatchevsky. Uscita 7 marzo 2024.
Kina e Yuk sono una coppia di volpi polari pronte a mettere su famiglia e vivono serenamente fra i banchi di ghiaccio del Canada. La temperatura, però, è anormalmente mite e il cibo scarseggia, costringendo Yuk ad avventurarsi sempre più lontano per cacciare. Quando, all’improvviso, un terribile suono causato dallo scioglimento dei ghiacci sconvolge il maestoso panorama e separa le due volpi, ognuna isolata su un pezzo di ghiaccio. Dovranno affrontare molti pericoli ed esplorare nuovi territori nella speranza di ritrovarsi in tempo per la nascita dei loro piccoli.
Sopravvissuti (Les survivants). Un film di Guillaume Renusson. Con Denis Ménochet, Zahra Amir Ebrahimi, Victoire Du Bois, Oscar Copp. Uscita 21 marzo 2024.
Samuel è sopravvissuto ad un incidente stradale in cui è morta sua moglie. Torna per la prima volta nello chalet di montagna in territorio italiano dove hanno trascorso dei bei momenti insieme. Qui ha trovato rifugio Chereh, una profuga afgana sfuggita ad una retata della polizia. Dopo un’iniziale intenzione di disinteressarsi della sua sorte decide di esserle d’aiuto. I due dovranno lottare non solo con la Natura avversa ma anche con dei cacciatori di migranti. Il film è una denuncia che utilizza il thriller, anche sul piano della colonna sonora, per parlare di un’umanità che fugge dalle persecuzioni. Un altro merito di un film che alterna i silenzi con le esplosioni di tensione esplicita è quello di non voler essere manicheo. Come lo spettatore potrà rilevare l’umanità che Renusson ci descrive non sta solo dalla parte dei persecutori accecati da un odio ideologico che fa vedere nel migrante esclusivamente un nemico a cui impedire l’accesso nella propria terra d’origine. C’è anche chi pensa in modo diverso ed agisce di conseguenza.
L’estate di Cléo (àma Gloria). Un film di Marie Amachoukeli-Barsacq. Con Louise Mauroy-Panzani, Ilça Moreno Zego, Abnara Gomes Varela, Fredy Gomes Tavares. Uscita 21 marzo 2024.
È un rapporto di affetto sincero e potente, quello tra Cléo, sei anni, e la sua tata Gloria, un legame del tutto simile a quello che lega madre e figlia. Così, quando Gloria deve tornare a Capo Verde per prendersi cura della sua famiglia, la separazione è dolorosa. Ma c’è ancora tempo, c’è ancora un momento per stare insieme: con il permesso del padre, Cléo viaggia fino al Paese natale della sua tata e passa con lei un’ultima estate carica di dolcezza e speranza. Un’esperienza indimenticabile per imparare a crescere e gettarsi con coraggio nell’incertezza del futuro.
Il teorema di Margherita (Le Théorème de Marguerite). Un film di Anna Novion. Con Ella Rumpf, Clotilde Courau, Jean-Pierre Darroussin, Julien Frison. Uscita 28 marzo 2024.
Anna Novion dirige in modo efficace se non particolarmente originale una storia tutta incentrata sulla magia della matematica, tema difficile da tradurre al cinema e proprio per questo intrigante. Una volta stabilito che non ci saranno sorprese, si può però godere del ritratto riuscito di una ragazza che si accorge di aver consacrato alle aule universitarie una parte forse troppo grande del suo essere. Se la matematica si fonda sulla capacità di immaginare strade nuove verso un obiettivo lontano, il film di Novion offre invece il piacere complementare di un già visto che coccola lo spettatore e si declina al gusto gentile di un’ossessione filosofica, ricordandoci che abbandonarla per un po’ aiuta sempre a rimetterla a fuoco.
I misteri del bar Étoile (L’Étoile filante). Un film di Dominique Abel, Fiona Gordon. Con Fiona Gordon, Dominique Abel, Bruno Romy, Kaori Ito. Uscita 11 aprile 2024.
Una commedia noir sorprendente e esilarante. L’ex attivista Boris lavora in incognito come barista all’Étoile Filante. Ma una delle sue vittime lo identifica e reclama vendetta. La comparsa di un sosia, il solitario Dom, sembra fornire a Boris, alla sua ingegnosa compagna Kayoko e al loro fedele amico Tim un perfetto piano di fuga. Non hanno calcolato, però, la ex moglie di Dom, una sospettosa detective che si mette sulle loro tracce.
E la festa continua! (Et la fête continue!). Un film di Robert Guédiguian. Con Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Lola Naymark, Grégoire Leprince-Ringuet. Uscita 11 aprile 2024.
Un film in cui la vera ricchezza è nei sentimenti. Come se l’amore fosse ciò che è rimasto della militanza politica. La storia di una donna che si mette ancora in gioco nella politica, di suo fratello (« l’ultimo comunista »), suo figlio, la sua fidanzata e suo padre appassionato di libri.
Vita da gatto (Mon chat et moi, la grande aventure de Rroû). Un film di Guillaume Maidatchevsky. Con Corinne Masiero. Uscita 18 aprile 2024.
Il fllm segue il viaggio di Clémence e del suo gattino, Rroû, mentre lasciano Parigi per trascorrere le vacanze in campagna. Mentre è lì, Rroû si gode la fauna selvatica e fa amicizia con Câline, un gattino bianco che si aggira nei boschi.
Il coraggio di Blanche (L’amour et les forêts). Un film di Valérie Donzelli. Con Virginie Efira, Melvil Poupaud, Virginie Ledoyen, Dominique Reymond. Uscita 24 aprile 2024.
Una cronaca romantica che volge in inferno coniugale. I sentimenti, secondo Donzelli, sottendono una sentenza bellicosa. Quando Blanche incontra Greg pensa di aver trovato l’uomo della vita. Presto però si ritrova coinvolta in una relazione tossica con un uomo possessivo e pericoloso.
La moglie del presidente (Bernadette). Un film di Léa Domenach. Con Catherine Deneuve, Sara Giraudeau, Victor Artus Solaro, Denis Podalydès. Uscita 24 aprile 2024.
Bernadette Chirac si aspettava di ottenere finalmente il posto che meritava una volta arrivata all’Eliseo perché aveva sempre lavorato alle spalle del marito per eleggerlo presidente. Si è vendicata diventando una delle principali figure dei media.
Le ravissement. Un film di Iris Kaltenbäck. Con Hafsia Herzi, Alexis Manenti, Nina Meurisse, Younes Boucif. Uscita 24 aprile 2024.
Lydia, un’ostetrica molto impegnata nel suo lavoro, è nel bel mezzo di una rottura. Allo stesso tempo, la sua migliore amica, Salomé, le dice che è incinta e le chiede di seguire la sua gravidanza. Il giorno in cui Lydia incontra Milos, un’avventura di una notte, mentre tiene in braccio il bambino della sua amica, sprofonda nel vortice delle bugie, a rischio di perdere tutto…
Niente da perdere (Rien à perdre). Un film di Delphine Deloget. Con Virginie Efira, Arieh Worthalter, India Hair, Félix Lefebvre. Uscita 25 aprile 2024.
Un’ottima Virginie Efira in un’opera immersiva, immediata e urgente: una donna perde la custodia di un figlio ma è decisa a vincere la battaglia legale. Siamo di fronte ad un film immersivo calato in un quadro famigliare ma anche in una realtà socioeconomica e geografica ben definita. E ci spinge a ragionare senza pregiudizi sulle trappole in cui rischiamo tutti di cadere, un po’ a causa nostra, un po’ a causa della rigidità delle istituzioni che ci circondano.